Le faucon de l'île de Ouen

L'histoire du faucon de l'île Ouen a été racontée en 1966 par Apollonie Womwâ, alors que cette locutrice de l'île Ouen séjournait à Goro avec son époux, le chef Antoine Waparè Wêrê. La narratrice donne une version quelque peu abrégée de cette histoire d'ordinaire plus circonstanc...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Rivierre, Jean-Claude
Other Authors: Womwâ, Apollonie (speaker), Rivierre, Jean-Claude (researcher), Rivierre, Jean-Claude (depositor)
Format: Text
Language:unknown
Published: Laboratoire de langues et civilisations à tradition orale 2010
Subjects:
kdk
Online Access:https://cocoon.huma-num.fr/exist/crdo/meta/cocoon-a3c78a17-1f0e-314c-889f-f38d8649af0c
https://doi.org/10.34847/cocoon.a3c78a17-1f0e-314c-889f-f38d8649af0c
https://cocoon.huma-num.fr/exist/crdo/ark:/87895/1.5-145257
https://cocoon.huma-num.fr/data/archi/mp3/145257_KDK_FAUCON_44k.mp3
https://doi.org/10.24397/PANGLOSS-0005246
Description
Summary:L'histoire du faucon de l'île Ouen a été racontée en 1966 par Apollonie Womwâ, alors que cette locutrice de l'île Ouen séjournait à Goro avec son époux, le chef Antoine Waparè Wêrê. La narratrice donne une version quelque peu abrégée de cette histoire d'ordinaire plus circonstanciée, déjà recueillie sous une forme similaire en plusieurs endroits de la côte est de la Grande Terre. L'oiseau "Lève-queue" (Rhipidura spilodera verreauxi), auxiliaire de la chefferie, aide le faucon (Falco peregrinus nesiotes), l'habitant des sommets, à récupérer ses biens volés lors d'une incursion venue de la mer. Ici "Faucon de la montagne au faux manguier (Cerbera)" est victime de Wakôdo, génie tutélaire du lieu-dit Jokuru, récif situé au large de l'île Ouen, dans la direction de l'île des Pins. Wakôdo, serait dit-on, parfois visible sous la forme d'une requin qui porte chance lorsqu'il précède la pirogue, mais annonciateur de malheurs lorsqu'il la suit. L'exploit de l'oiseau "Lève-queue" lui vaut d'être distingué maintenant parmi la gent ailée. L'incendie de la case de l'agresseur serait, dit-on, à l'origine des brumes souvent visibles au-dessus du récif de Jokuru.