Analyse des structures en taille de l'anguille européenne en France : application du modèle ELSA aux données de BDMAP

Elsa 2.2. model calculates an instantaneous coefficient of mortality from a yellow eel length structure, a female proportion in silver eel escapement and a time series of recruitment. This analysis was performed on 209 clusters of electro-fishing operations extracted from BDMAP database. One cluster...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Lambert, P.
Other Authors: CEMAGREF BORDEAUX UR EPBX FRA
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2009
Subjects:
Online Access:https://irsteadoc.irstea.fr/cemoa/PUB00028120
Description
Summary:Elsa 2.2. model calculates an instantaneous coefficient of mortality from a yellow eel length structure, a female proportion in silver eel escapement and a time series of recruitment. This analysis was performed on 209 clusters of electro-fishing operations extracted from BDMAP database. One cluster corresponds to a homogenous growth and density context. No constraints saturation during the optimization was obtained for 149 cases, with no evident explanation of failure. One not-crisp mode of mortality coefficient was obtained at 0.227 an-1. This value, higher than the classical natural mortality coefficient, leads to conclude to higher anthropogenic pressures than expected. The coefficient variability was explained with a generalized linear model based on COGEPOMI (administrative structure of management) and distance to the sea but results should be analyzed with caution du to unbalanced data set. / La procédure ELSA 2.2 permet de calculer un coefficient de mortalité totale à partir d'une structure en taille d'anguille jaune, de la proportion de femelle dans l'échappement et d'une série chronologique de recrutement. Elle a été appliquée sur 209 regroupements d'opérations de pêche électrique issues de la base BDMAP correspondant à des contextes de croissance et de densité similaires. Dans 149 cas, l'optimisation sous contraintes a permis de calculer un coefficient de mortalité qui ne sature les contraintes. Les raisons des échecs restent à préciser. Un seul mode à 0.2227 an-1, sans se dégager clairement du reste de la distribution a été trouvé. Il est plus élevé que le coefficient de mortalité naturelle classiquement utilisé, laissant penser à des pressions anthropiques plus importantes qu'imaginées. Une première tentative d'explication de ce coefficient a été réalisée à partir d'un modèle linéaire généralisé avec comme variables explicatives le COGEPOMI et la distance à la mer mais le déséquilibre du jeu donnée incite à la plus grande prudence dans l'interprétation des résultats.