Etude pour une limitation des effets des éclusées sur la Dordogne en aval de l'aménagement du Sablier pour le Saumon Atlantique : secteur Argental Saulières

/ Dans une première partie, on présente brièvement le régime hydrologique de la Dordogne à l'aval de la chaîne des grands barrages ainsi que la gestion par éclusée du barrage du Sablier. La gestion de l'usine du Sablier est mixte entre une gestion hebdomadaire et journalière comme en témoi...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Courret, D., Larinier, P., Lascaux, J.M., Chanseau, M., Larinier, M.
Other Authors: CEMAGREF BORDEAUX UR EPBX GHAAPPE FRA, SIEE, ECOGEA, MIGADO
Format: Report
Language:French
Published: 2006
Subjects:
Online Access:https://irsteadoc.irstea.fr/cemoa/PUB00020446
Description
Summary:/ Dans une première partie, on présente brièvement le régime hydrologique de la Dordogne à l'aval de la chaîne des grands barrages ainsi que la gestion par éclusée du barrage du Sablier. La gestion de l'usine du Sablier est mixte entre une gestion hebdomadaire et journalière comme en témoigne l'allure « en tiroirs emboîtés » de la chronique des débits. L'exploitation des modélisations hydrauliques de la Dordogne entre Argentat et les îlots de Saulières a permis d'apporter des éléments de réponse aux problématiques et questions relatives aux zones de fraie des saumons, aux zones de croissance des 0+ et aux phénomènes d'échouage-piégeage des alevins. Le modèle hydraulique a permis de déterminer grossièrement les débits de mise en eau de deux zones de piégeage des post-émergents. Cet outil a également fourni des informations sur deux paramètres qui semblent influencer l'échouage : d'une part l'évolution de la surface mouillée en fonction du débit et d'autre part les correspondances entre les gradients de hauteur d'eau et les gradients de débit. Les résultats de cette étude en accord avec les suivis biologiques sur la Dordogne amènent à préconiser notamment le maintien d'un débit minimum hivernal de 30 m3/s durant les périodes de reproduction, d'incubation et de vie sous graviers (mi-novembre à fin mars). Ce débit permet la mise en eau de la quasi-totalité des zones de substrat favorable à la fraie et donc la limitation des exondations de frayères. Les premiers résultats sur la mise en eau des zones d'échouage-piégeage des alevins montre que certaines zones ne peuvent pas raisonnablement faire l'objet de mesure portant sur la gestion des débits mais qu'il est alors envisageable d'intervenir sur la morphologie, et qu'une limitation du débit à une valeur maximale probablement inférieure à 200 m3/s durant la principale période de sensibilité à l'émergence (fin mars à fin mai) éviterait la mise en eau de certaines zones piégeuses. Les suivis de l'échouage-piégeage amènent également à penser que le maintien d'un débit minimum relativement élevé durant cette même période permettrait de diminuer les mortalités en limitant les surfaces exondées et les déconnexions de poches d'eau. La présente étude n'a pas permis de déterminer précisément cette valeur minimale, mais une étude similaire en cours sur un secteur de Dordogne plus en aval devrait fournir des informations complémentaires.