Activité locomotrice de la civelle d'anguille européenne en structure expérimentale annulaire : recherche de marqueurs physiologiques

Glass eels were caught in Urt (Adour) in January and February 2005. An experimental structure was used to discriminate two kinds of individuals: glass eels that respond to a reduction in light intensity by migrating flow-wise (called active) and glass eels showing a low locomotor activity (called se...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Bureau Du Colombier, S.
Other Authors: CEMAGREF BORDEAUX EPBX
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2005
Subjects:
Online Access:https://irsteadoc.irstea.fr/cemoa/PUB00018367
Description
Summary:Glass eels were caught in Urt (Adour) in January and February 2005. An experimental structure was used to discriminate two kinds of individuals: glass eels that respond to a reduction in light intensity by migrating flow-wise (called active) and glass eels showing a low locomotor activity (called sedentary). Active glass eels are longer, heavier and have older pigmentation stages than sedentary ones. They also have a higher percentage of dry weight and more energy than sedentary glass eels. These differences are more obvious in February than in January. The higher energy contents of active glass eels were observed from young stages; differences increase in older stages. Carbon and nitrogen isotopes did not permitted to show any feeding resumption in some of the glass eels. The study of micropollutants shows that lead is more concentrated in sedentary glass eels than in active ones. / Des civelles ont été péchées à Urt (Adour) en janvier et février 2005. Deux types d'individus ont ensuite été distingués en structure expérimentale : des civelles répondant à une diminution de l'intensité lumineuse par un déplacement dans le sens du courant, individus de type « actif » des civelles présentant une faible activité locomotrice, individus de type « sédentaire ». Les civelles de type « actif » sont plus longues, plus lourdes et ont des stades pigmentaires plus avancés que celles de type « sédentaire ». Elles ont également un pourcentage de masse sèche plus élevé et plus d'énergie que les « sédentaires ». Ces différences sont beaucoup plus marquées en février qu'en janvier. Les civelles de type « actif » ont un potentiel énergétique plus fort que celles de type « sédentaire » dès les stades précoces mais ces différences s'amplifient chez les vieux stades. L'étude des isotopes du carbone et de l'azote n'a pas permis de mettre en évidence une reprise d'alimentation chez l'un ou l'autre des deux types de civelles. L'étude de micro-polluants montre que les individus de type « sédentaire » ont une plus forte teneur en plomb que les « actifs ».