| Summary: | Three experiments were conducted from 1996 to 1998 at the Camon hydroelectric powerhouse water intake, on the Garonne river, to test the efficiency of a surface downstream bypass for atlantic salmon smolts. This bypass was built into the trashrack itself at its left edge. The efficiency of the device was evaluated using the mark-recapture method. Smolt behavior in the intake canal was studied using radiotelemetry technique. In 1996, the bypass efficiency was low (34 %). Radiotracking showed that the bypass location was not responsible for its low efficiency, fish being listened most of the time in the vicinity of the bypass. Nevertheless, an unstable upwelling hided the device entrance. After installing submerged horizontal screen and plates upstream bypass entrance gate, the average efficiency increased to 73 %. Good hydraulic conditions in the intake canal and good local hydrodynamic in the vicinity of the bypass entrance are essential to obtain a satisfactory downstream bypass efficiency. Intermittent nocturnal lighting has an effect on smolt behavior in the intake canal by maintaining fish in directly lighted areas and on the rhythm of fish entry in the bypass, more fish being captured during the first part of the lighting off period. The catching of 7,715 wild salmonids has permitted to study downstream migration rhythms at dam. Daily downstream migration peaks seems to be linked with high water discharge and/or an increase of water temperature. Moreover, downstream migration activity at a dam appears to be mainly nocturnal. / Trois expérimentations ont été conduites de 1996 à 1998 au niveau de la prise d'eau de l'usine hydroélectrique de Camon, sur la Garonne, de manière à tester l'efficacité d'un exutoire de surface destiné aux smolts de saumon atlantique. Ce dispositif de dévalaison est situé en rive gauche, au niveau du plan des grilles. Son efficacité a été évaluée par la méthode de marquage-recapture et le comportement des smolts dans le canal d'amenée a été suivi grâce à la technique de radiopistage. L'efficacité initiale du dispositif est apparue faible en 1996 (moyenne de 34 %). Le suivi par radiopistage a révélé que l'emplacement de l'exutoire n'était pas responsable de sa faible efficacité, les poissons stationnant préférentiellement à proximité. Cependant, la présence d'une ascendance masque son entrée. Suite à la mise en place d'une grille de tranquillisation et de platelages horizontaux au niveau de l'entrée de l'exutoire, cette efficacité a été portée à une valeur moyenne de 73 %. De bonnes conditions hydrauliques générales dans le canal d'amenée associées à une hydrodynamique locale favorable aux environs immédiats de l'entrée de l'exutoire s'avèrent indispensables à l'obtention d'une efficacité satisfaisante du dispositif de dévalaison. L'utilisation d'un éclairage nocturne intermittent a non seulement eu un effet sur le comportement des smolts dans le canal d'amenée en maintenant ces derniers dans les zones directement éclairées mais aussi sur les rythmes d'entrée des poissons dans l'exutoire, les passages apparaissant principalement en début d'extinction. La capture de 7715 salmonidés sauvages a permis d'étudier les rythmes de dévalaison au niveau d'un obstacle. Les pics journaliers de passage semblent liés principalement à de forts débits et/ou à une augmentation de la température de l'eau. L'activité de dévalaison au niveau d'un obstacle apparaît en outre essentiellement nocturne.
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