Les grands mammifères de la grotte du Lazaret, Nice, étude paléontologique et biostratigraphique des carnivores. Archéozoologie des grandes faunes

Les carnivores du complexe stratigraphique C de la grotte du Lazaret ont fait l'objet d'une étude systématique mettant en évidence une association de faunes caractéristiques du Pléistocène moyen récent : Canis lupus mediterraneus, Vulpes vulpes, Panthera (leo) spelaea, Panthera pardus, Lyn...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Valensi, Patricia
Other Authors: Laboratoire Départemental de Préhistoire du Lazaret (LDPL), Département des Alpes-Maritimes, Museum national d'histoire naturelle - MNHN PARIS, Henry de Lumley(iph@mnhn.fr)
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:French
Published: HAL CCSD 1994
Subjects:
Online Access:https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00507308
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00507308v2/document
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00507308v2/file/These_Valensi.pdf
Description
Summary:Les carnivores du complexe stratigraphique C de la grotte du Lazaret ont fait l'objet d'une étude systématique mettant en évidence une association de faunes caractéristiques du Pléistocène moyen récent : Canis lupus mediterraneus, Vulpes vulpes, Panthera (leo) spelaea, Panthera pardus, Lynx spelaea, Felis sp. Ursus arctos, Ursus spelaeus et Meles meles. L'environnement du site, obtenu par la méthode des cénogrammes , correspondait à un milieu plutôt ouvert et humide, constitué de prairies et d'ilots forestiers. L'étude taphonomique entreprise sur les restes de grands mammifères montre que les hommes et les carnivores ont alternativement fréquenté la grotte. Néanmoins l'accumulation osseuse est essentiellement d'origine anthropique. Les préhistoriques pratiquaient une chasse sélective, spécialisée dans le cerf et le bouquetin. la présence des autres herbivores traduit une chasse occasionnelle. Les carcasses de cerf et de bouquetin étaient rapportés entières au campement, puis dépecées d'une manière quasi-systématique. l'exploitation des animaux était maximale : on note une récupération de la viande et de la moelle, mais également de la peau, des tendons et une utilisation de certains supports osseux. Le gisement du Lazaret correspond à un site d'habitat de longue durée. L'analyse spatiale des vestiges, entreprise sur divers niveaux d'occupation, a mis en évidence l'existence de petites unités d'activités instantanées et locales (taille, zone de rejets, zones charbonneuses.) mais pas de véritable structuration de l'espace.