Corrélation entre les précipitations électroniques et les pulsations du champ magnétique

Une méthode indirecte du rayonnement auroral s'effectue à l'aide de ballons, permettant ainsi une observation de longue durée. Cependant, pour une meilleure approche de l'origine et du mécanisme des phénomènes auroraux, il est nécessaire d'étudier les corrélations entre les mesur...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Treilhou, J.-P., Laffont, J., Cambou, F.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: HAL CCSD 1970
Subjects:
Online Access:https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243364
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243364/document
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243364/file/ajp-rphysap_1970_5_1_221_0.pdf
https://doi.org/10.1051/rphysap:0197000501022100
Description
Summary:Une méthode indirecte du rayonnement auroral s'effectue à l'aide de ballons, permettant ainsi une observation de longue durée. Cependant, pour une meilleure approche de l'origine et du mécanisme des phénomènes auroraux, il est nécessaire d'étudier les corrélations entre les mesures effectuées en ballons et les mesures effectuées au sol (mesures riométriques et du champ magnétique). L'appareillage au sol utilisé par le Centre d'Étude Spatiale des Rayonnements de Toulouse au cours d'une campagne en Islande en 1967 se composait : — d'un magnétomètre lent (type variomètre), — d'un magnétomètre rapide (type fluxmètre), — d'un riomètre, et pour l'appareillage embarqué à bord de ballons, d'un spectromètre mis au point au C.E.S.R. Tout d'abord, deux événements auroraux ont été étudiés en détail (5 août 1967, 00 h 00-00 h 30 TU 8 août 1967, 22 h-23 h TU). Pour ces deux événements, la précipitation électronique apparaît 25 mn environ avant que les pulsations de type Pi1 et Pi2 n'apparaissent sur les enregistreurs magnétiques. L'amplitude des Pi2 et la précipitation électronique passent par un maximum dans le même intervalle de temps. Une interprétation pourrait être l'apparition d'une instabilité locale du plasma ionosphérique, due à l'arrivée d'un flux croissant d'électrons précipités (provenant de la queue de la magnétosphère), qui engendrerait le courant ionosphérique de type électrojet. Ce courant créerait à son tour d'autres instabilités, expliquant la génération continue des Pi1 et Pi2 pendant toute la phase principale de la baie magnétique. Il a été fait ensuite une étude de micropulsations magnétiques en perles de 3 à 5 s observées en présence d'un rayonnement X. La recherche des périodicités, grâce à une analyse harmonique effectuée selon la méthode de Blackmann et Tuckey, sur des intervalles de temps successifs de 1 mn, fait apparaître plusieurs périodes privilégiées (3,5 4 5,5 s) instables d'une minute à l'autre. On constate une évolution parallèle de l'amplitude des pulsations magnétiques et du flux ...