Étude du champ électrique terrestre, de l'ionisation atmosphérique et du courant vertical au Scoresby Sund, pendant l'année polaire
Les trois problèmes fondamentaux de l'électricité atmosphérique sont : la cause de l'ionisation de l'air, le maintien du courant vertical et le mécanisme de la foudre. Le premier, seul, semble résolu. Leur étude dans les régions polaires, où le magnétisme terrestre et l'insolatio...
Main Author: | |
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Format: | Article in Journal/Newspaper |
Language: | French |
Published: |
HAL CCSD
1935
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Subjects: | |
Online Access: | https://hal.science/jpa-00233356 https://hal.science/jpa-00233356/document https://hal.science/jpa-00233356/file/ajp-jphysrad_1935_6_10_420_0.pdf https://doi.org/10.1051/jphysrad:01935006010042000 |
Summary: | Les trois problèmes fondamentaux de l'électricité atmosphérique sont : la cause de l'ionisation de l'air, le maintien du courant vertical et le mécanisme de la foudre. Le premier, seul, semble résolu. Leur étude dans les régions polaires, où le magnétisme terrestre et l'insolation varient considérablement est particulièrement instructive. Les précédentes expéditions polaires avaient donné des résultats assez contradictoires, soit par suite d'une durée d'observation insuffisante, de trop grandes difficultés expérimentales rencontrées, ou de moyens insuffisants mis en œuvre. La plupart des mesures indiquaient une ionisation plus forte que sous nos latitudes, et un courant vertical plus intense, faits non vérifiés par la présente étude. Le champ électrique, enregistré en deux stations distinctes, accuse une valeur moyenne annuelle de 71 v/m avec un maximum en novembre (95 v/m) et un minimum en avril-mai (59 v/m). La variation diurne est très apparente en hiver (onde simple, maximum : 105 v/m à 18 h Gr minimum : 72 v/m à 2 h). Elle diminue pour s'annuler en mai, époque du champ minimum et reparaît dès juillet. Le champ est influencé par divers facteurs météorologiques tels que la neige, la pluie, le vent, non par la pression, la température et l'humidité. Il ne dépend pas de l'activité aurorale. La conductibilité électrique de l'air, étudiée par des mesures directes diurnes et nocturnes, et par des enregistrements continus, montre une très forte dissymétrie des conductibilités dues aux ions des deux signes λ+ = 1,40.10^(-4) sec^(-1), λ-=1,06.10^(-4) sec^(-1)) et une conductibilité moyenne annuelle (λ=2,46.10^(-4) sec^(-1) moindre que sur les océans. La variation diurne, qui di sparait aussi en avril-mai, est inverse de la variation du champ. La conductibilité, très constante durant l'hiver et le printemps, croît rapidement en été. Ces résultats sont interprétés quantitativement par l'ionisation dûe aux rayons cosmiques et la radio-activité du sol. La conductibiaité est influencée par divers facteurs ... |
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