Recherches sur les rayons cosmiques, effectuées au Scoresby Sund pendant l'année polaire

L'auteur souligne l'importance des mesures de rayons cosmiques dans les régions polaires. Ces mesures n'avaient, jusqu'ici, fourni que des résultats incertains par suite de leur manque de continuité. La méthode statistique est seule susceptible, à cause des fluctuations inéluctab...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Dauvillier, M.A.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: HAL CCSD 1934
Subjects:
Online Access:https://hal.science/jpa-00233289
https://hal.science/jpa-00233289/document
https://hal.science/jpa-00233289/file/ajp-jphysrad_1934_5_12_640_0.pdf
https://doi.org/10.1051/jphysrad:01934005012064000
Description
Summary:L'auteur souligne l'importance des mesures de rayons cosmiques dans les régions polaires. Ces mesures n'avaient, jusqu'ici, fourni que des résultats incertains par suite de leur manque de continuité. La méthode statistique est seule susceptible, à cause des fluctuations inéluctables d'un rayonnement de grand quantum et de faible intensité, de donner, dans ce domaine, des résultats précis. L'auteur décrit les appareils utilisés. Toutes les mesures ont été effectuées avec deux types différents d'appareils. L'intensité absolue des rayons cosmiques est, au Scoresby Sund, notablement plus élevée que sous nos latitudes, ce qui indique une extension de l'effet géomagnétique. Les divers appareils, blindés ou non, utilisés dans des lieux radioactifs ou non, ont montré un important effet barométrique, ayant permis la mesure du coefficient d'absorption de l'air des rayons filtrés ou non. Le pouvoir, de pénétration au niveau de la mer a été trouvé être le même que sous nos latitudes. La mesure de l'absorption du rayonnement pur dans le zinc pur a donné, par comparaison directe avec l'effet barométrique, le même coefficient d'absorption massique. L'auteur discute ce résultat. L'auteur a étudié les fluctuations du rayonnement et « l'activité » durant la plus grande partie de l'Annee polaire. Ces variations sont comparées à celles de l'activité aurorale et magnétique et à l'activité solaire. L'auteur discute la signification de ces résultats par rapport à la théorie de l'origine de ces rayons précédemment exposés.