Saint-Pierre-et-Miquelon, entre américanité et francité

Saint-Pierre-et-Miquelon se situe à une vingtaine de kilomètres de la côte sud de l'île canadienne de Terre-Neuve. Miquelon-Langlade, la plus grande des deux îles habitées (209 km2), comptait 698 habitants au recensement de 1999. Mais c'est sur les 27 km2 de Saint-Pierre que se concentre l...

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Bibliographic Details
Main Author: Fleury, Christian
Other Authors: Espaces et Sociétés (ESO), Institut de Géographie et d'Aménagement Régional de l'Université de Nantes (IGARUN), Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Rennes 2 (UR2), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-AGROCAMPUS OUEST, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Université d'Angers (UA)-Université de Caen Normandie (UNICAEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Le Mans Université (UM), Dean Louder, Eric Waddell
Format: Book Part
Language:French
Published: HAL CCSD 2008
Subjects:
Online Access:https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00526160
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00526160/document
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00526160/file/SPM_entre_amA_ricanitA_et_francitA_.pdf
Description
Summary:Saint-Pierre-et-Miquelon se situe à une vingtaine de kilomètres de la côte sud de l'île canadienne de Terre-Neuve. Miquelon-Langlade, la plus grande des deux îles habitées (209 km2), comptait 698 habitants au recensement de 1999. Mais c'est sur les 27 km2 de Saint-Pierre que se concentre la plus grande partie de la population soit environ 5 600 personnes. Lorsque l'on évoque ce petit archipel, il est courant de le présenter comme la « terre française d'Amérique du Nord ». Cet attribut est géopolitiquement incontestable. Une concession de l'Angleterre triomphante a en effet permis à la France de conserver une présence explicitement et uniquement dédiée par les clauses du traité de Paris (1763) à servir de point d'appui à l'importante industrie de la pêche métropolitaine. Au début du XXIe siècle, la pêche est une activité ravalée à un niveau quasi symbolique mais on n'a pas pour autant « fermé les villages1 », et des gens continuent de vivre là. Français donc européens, ils sont aussi inévitablement américains. Ce texte s'attache à décrire cette multi appartenance et à expliquer comment s'articulent et interfèrent ses différents éléments.