La pollution est un colonialisme

National audience Max Liboiron, chercheuse et activiste autochtone de Terre-Neuve, affirme que la pollution par le plastique est une forme de colonialisme. Pourquoi viser le colonialisme plutôt que le capitalisme ? Pour l’aspect intrinsèquement territorial de la prédation. C’est le colonialisme qui...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Duperrex, Matthieu
Other Authors: École nationale supérieure d'architecture de Marseille-Luminy (ENSA-M), Investigations sur l’histoire et l’actualité des mutations architecturales et urbaines (INAMA)
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: HAL CCSD 2022
Subjects:
Online Access:https://hal.science/hal-03643983
https://hal.science/hal-03643983/document
https://hal.science/hal-03643983/file/Duperrex%20-%202022%20-%20La%20pollution%20est%20un%20colonialisme.pdf
Description
Summary:National audience Max Liboiron, chercheuse et activiste autochtone de Terre-Neuve, affirme que la pollution par le plastique est une forme de colonialisme. Pourquoi viser le colonialisme plutôt que le capitalisme ? Pour l’aspect intrinsèquement territorial de la prédation. C’est le colonialisme qui permet d’investir un territoire pour extraire des hydrocarbures. C’est également le colonialisme qui fait qu’on produit des objets jetables en présumant qu’on pourra traiter les résidus dans un autre pays. Dire que la pollution est un colonialisme, c’est montrer comment on condamne à mort certains territoires. À partir des travaux de Max Liboiron et de ses propres observations de terrain aux États-Unis, au Sénégal et dans le sud de la France, le philosophe Matthieu Duperrex voit trois intuitions se confirmer.