Contamination de mouettes rieuses (Larus ridibundus L.) en Sologne par les résidus organochlorés

International audience La présente étude, basée sur un trop petit nombre d’échantillons analysés ne prétend pas tirer de conclusions définitives. Il s’agit de la simple observation « d’un fait divers » néanmoins troublant d’où nous pouvons tirer les constatations suivantes : — Un taux de pollution i...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Terrasse, J.F., Terrasse, M.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:French
Published: HAL CCSD 1971
Subjects:
Online Access:https://hal.science/hal-03531410
https://hal.science/hal-03531410/document
https://hal.science/hal-03531410/file/bitstream_118874.pdf
Description
Summary:International audience La présente étude, basée sur un trop petit nombre d’échantillons analysés ne prétend pas tirer de conclusions définitives. Il s’agit de la simple observation « d’un fait divers » néanmoins troublant d’où nous pouvons tirer les constatations suivantes : — Un taux de pollution important (2,20 à 26,78 ppm) par des organochlorés d’origine aussi bien agricole qu’industrielle a affecté des Mouettes rieuses d’une colonie de Sologne en 1969. — Comme dans les autres pays où ces pollutions ont été signalées les œufs présentent un amincissement de la coquille pouvant aller jusqu’à la disparition d’une partie de cette dernière. Les œufs « normaux » mesurés présentent une perte d’épaisseur de — 10 % à — 26 %. Les chercheurs anglo-américains, après avoir analysé et mesuré des milliers d’œufs d’un nombre important d’espèces, ont fait la preuve de la relation entre ces deux phénomènes, même si les détails du mode d’action de ces poisons sont encore imparfaitement connus. La confirmation expérimentale en a été obtenue pour plusieurs espèces. Il importe donc de vérifier si le degré de pollution a atteint ce seuil critique en France. La Mouette rieuse, espèce aux effectifs importants, aux colonies disséminées dans divers points du pays, aux populations « atlantiques » et « méditerranéennes » assez bien tranchées, nous semble un bon « révélateur » et nous envisageons en 1971, avec le concours de plusieurs Centres Ornithologiques régionaux, d’opérer des prélèvements sur les colonies des diverses régions de France où cette Mouette se reproduit.Nous recherchons aussi des œufs de Larus ridibundus collectés avant 1945 dans des colonies françaises (Sologne, Dombes, Forez, Camargue, etc.) . Ils serviront de référence pour l’étude à entreprendre en 1971.