Nocturnal field use by wintering Skylark Alauda arvensis on intensive farmlands

International audience Peu de travaux abordent l'écologie de l'Alouette des champs (Alauda arvensis) en hiver et ceux disponibles ont trait au régime alimentaire ou à l'occupation diurne de l'espace agricole. Cet article présente des données originales sur l'utilisation noct...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Eraud, Cyril, Corda, Eve
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: HAL CCSD 2004
Subjects:
Online Access:https://hal.science/hal-03529971
https://hal.science/hal-03529971/document
https://hal.science/hal-03529971/file/bitstream_114007.pdf
Description
Summary:International audience Peu de travaux abordent l'écologie de l'Alouette des champs (Alauda arvensis) en hiver et ceux disponibles ont trait au régime alimentaire ou à l'occupation diurne de l'espace agricole. Cet article présente des données originales sur l'utilisation nocturne des parcelles par les oiseaux hivernants dans les plaines cultivées de l'Ouest de la France. Au cours de l'hiver 2000-2001, l'abondance des alouettes et la taille des groupes ont été estimées pour 119 parcelles de cultures à l'aide d'un phare portatif et selon la méthodologie des transects linéaires. Dans chaque parcelle, nous avons enregistré les variables relatives au type de culture (chaumes, céréales d'hiver, ray-grass, jachères, légumineuses, colza, terre nue), à la hauteur et au recouvrement de la végétation. Nous avons utilisé des modèles linéaires généralisés pour tester l'effet de ces variables sur l'abondance de l'Alouette des champs. 458 alouettes ont été dénombrées sur un total de 42,42 km de transect. Les résultats de l'analyse soulignent un effet significatif du type de culture, de la hauteur et du recouvrement de la végétation sur l'abondance des oiseaux. Les Alouettes des champs étaient plus abondantes sur les parcelles de chaumes, lorsque la hauteur de végétation était comprise entre 1 et 10 cm et lorsque le recouvrement de la végétation était compris entre 10 et 75 %. Les parcelles dénuées de végétation étaient évitées. Nous n'avons contacté aucun groupe d'alouettes de grande taille. 41,7 % des contacts ne concernaient qu'un seul oiseau et seulement 5,1 % étaient des groupes constitués de plus de 10 oiseaux. L'ensemble de ces résultats sont discutés à la lumière des connaissances actuelles sur l'utilisation diurne de l'espace agricole et le comportement nocturne des alouettes.