Coup de chaud sur l'agriculture

National audience Le changement climatique participe à la modification de la carte agricole mondiale. À la fin du siècle, la productivité agricole pourrait varier de – 50 % pour les pays de l’hémisphère Sud à + 15 % pour ceux de l’hémisphère Nord. Les régions tempérées seront ainsi favorisées par le...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: SEGUIN, Bernard
Other Authors: Ecologie des Forêts Méditerranéennes (URFM), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Format: Book
Language:French
Published: HAL CCSD 2010
Subjects:
Online Access:https://hal.inrae.fr/hal-02816196
Description
Summary:National audience Le changement climatique participe à la modification de la carte agricole mondiale. À la fin du siècle, la productivité agricole pourrait varier de – 50 % pour les pays de l’hémisphère Sud à + 15 % pour ceux de l’hémisphère Nord. Les régions tempérées seront ainsi favorisées par le réchauffement climatique et les autres en subiront des conséquences négatives. Verra-t-on des champs de maïs en Laponie ou des vendanges au nord du Danemark ? Les terroirs seront-ils menacés ? Certains bouleversements interviennent déjà : avancement de la date des vendanges, avancement de la floraison… Qu’en sera-t-il de l’accès à la nourriture de neuf milliards d’hommes? De très grandes disparités régionales sont mises en évidence dans l’ouvrage. Les adaptations indispensables pour limiter les effets négatifs du changement climatique ou tirer parti des effets positifs de ce réchauffement devront en tenir compte. L’agriculture elle-même contribue aux émissions de gaz à effet de serre, ce qui est évoqué à la fin de l’ouvrage. Les efforts pour les réduire et renforcer son rôle positif sur le bilan des émissions de carbone devront se conjuguer aux mesures d’adaptation. Pour l’auteur, si le réchauffement se limite à + 2 °C ou + 3 °C, le minimum prévu par les experts internationaux, l’agriculture sera capable de s’adapter. Les inquiétudes s’aggravent avec les scénarios les plus pessimistes, dans le cas où le réchauffement atteindrait + 4 à 5 °C