Sous la peau de l’ours préhistorique : approche archéo-zoologique de la relation entre l’homme et l’ours durant la préhistoire récente (Mésolithique et Néolithique) en Europe

Contrairement à l’ours des cavernes (Ursus spelaeus) attesté à travers des découvertes de gites et d’accumulations de restes osseux, l’ours brun (Ursus arctos), son proche parent, pourtant présent de façon continue, jusqu’aux périodes historiques récentes dans une grande partie de l’Europe, ne bénéf...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Arbogast, Rose-Marie
Other Authors: Étude des Civilisations de l'Antiquité : de la Préhistoire à Byzance (ARCHIMEDE), Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA))-Université Marc Bloch - Strasbourg II-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologie et histoire ancienne : Méditerranée - Europe (ARCHIMEDE), Université de Strasbourg (UNISTRA)-Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA))-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Format: Book Part
Language:French
Published: HAL CCSD 2017
Subjects:
Online Access:https://hal.science/hal-02785542
Description
Summary:Contrairement à l’ours des cavernes (Ursus spelaeus) attesté à travers des découvertes de gites et d’accumulations de restes osseux, l’ours brun (Ursus arctos), son proche parent, pourtant présent de façon continue, jusqu’aux périodes historiques récentes dans une grande partie de l’Europe, ne bénéfice pas de la même visibilité archéologique. A partir du Néolithique (fin du VIème millénaire avant J.-C.), la concentration des habitats humains en dehors des zones de grottes et d’abris naturels propices à leur fossilisation, contrarie significativement les chances de découverte des gîtes d'ours brun et de leurs ossuaires et nous prive ainsi de la principale source documentaire qui a tant joué et qui joue encore en faveur de la connaissance de l'ours des cavernes. Difficilement accessible, à travers les données archéologiques, l’intérêt pour l’ours brun, sa chasse, sa capture et son exploitation n’en sont pas moins avérées tant au Mésolithique qu’au Néolithique. Les données disponibles reflètent une relation à cet animal à diverses facettes, qui mêle des ressorts tant économiques et utilitaires que symboliques et cultuels.