Host-rock contamination and sulfide immiscibility in the Franklin large igneous province, Victoria Island, Canada

Contamination in the intrusive plumbing system of large igneous provinces (LIPs) by country rocks can lead to sulfide immiscibility, which is a vital step in the formation of nickel-copper-platinum group element (PGE) ore deposits. On Victoria Island, arctic Canada, exceptional preservation enables...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Hryciuk, Matthew
Other Authors: Boswell Wing (Internal/Supervisor), Jean Bédard (Internal/Cosupervisor2)
Format: Thesis
Language:English
Published: McGill University 2013
Subjects:
Online Access:http://digitool.Library.McGill.CA:80/R/?func=dbin-jump-full&object_id=117166
Description
Summary:Contamination in the intrusive plumbing system of large igneous provinces (LIPs) by country rocks can lead to sulfide immiscibility, which is a vital step in the formation of nickel-copper-platinum group element (PGE) ore deposits. On Victoria Island, arctic Canada, exceptional preservation enables the relationships between sills and dikes of the Neoproterozoic Franklin LIP and their host sedimentary rocks to be studied in detail. We use sulfur isotope values and major and trace elements concentrations of intrusions and host rocks and Fe-Ti oxide oxybarometry of intrusions to evaluate contamination in the Franklin LIP and the effect of contamination on sulfur solubility. There is minimal evidence of host rock contamination in carbonate- and shale-hosted sills. These sills tend to have homogeneous δ34S values between +3 and +4‰ (V-CDT, Vienna Canyon Diablo Troilite). We document how sulfur contamination in a prominent dike led to δ34S values as low as -4‰. Major and trace element profiles document a net depletion of sulfur and trace metals in host carbonates proximal to the dike. We propose that sulfur advected into the dike carried by contact metamorphic fluids generated by carbonate devolatilization reactions.We present field evidence linking host-rock contamination to oxygen fugacity (fO2) and sulfide immiscibility. Sills hosted by carbonates and shales have oxygen fugacity conditions in the range where sulfides are stable below ΔFMQ+1 (log units relative to the fayalite-magnetite-quartz buffer). In these sills, oxygen fugacity (fO2) is not correlated to sulfur isotope values. Evaporite-hosted sills record much wider ranges of sulfur isotope values and oxygen fugacities. Evaporite-hosted sill samples with δ34S values less than +5‰ recorded uniformly reducing fO2 conditions below ΔFMQ-1. The sill with the most positive δ34S in its interior (up to +13‰) recorded the most homogeneously oxidizing fO2 conditions (ΔFMQ+1 to ΔFMQ+2) in the transitional range between sulfide and sulfate melt speciation. Mixing calculations indicate that up to 0.7wt% anhydrite needed to be assimilated to explain the S-isotopic signatures. However, half the added sulfur predicted by the mixing calculations is missing, and it is inferred that this may be due to immiscible sulfide segregation upstream of the sill emplacement site.Although sulfide immiscibility in a mafic melt, such as that accompanying host-rock contamination, is a necessary prerequisite to the formation of an economic magmatic sulfide deposit, it does not guarantee that further ore-forming processes, such as metal tenor upgrading, will occur. With this caution in mind, the data presented in this thesis suggest that evaporite assimilation in dikes is the best way to generate the immiscible sulfides needed to initiate an ore-forming sequence in a large igneous province plumbing system La contamination par des roches encaissantes ayant lieu dans les conduits qui alimentent les effusions basaltiques de grande envergure (LIP = large igneous province) pourrait déclencher l'immiscibilité entre les liquides sulfureux et silicatés, et représente une étape vitale dans la formation de gîtes de nickel-cuivre-ÉGP (éléments du groupe du platine) magmatiques. Sur l'île de Victoria (Canada arctique), la préservation exceptionnelle permet l'étude en détail des relations entre les roches sédimentaires encaissantes et les filons couches et dykes basaltiques du LIP Franklin d'âge Néoprotérozoïque. Nous utilisons les éléments majeurs et traces, ainsi que les isotopes de soufre des intrusions et encaissants, ainsi que l'oxy-barométrie sur les oxydes de Fe-Ti provenant des intrusions, afin d'évaluer l'importance de la contamination dans le LIP Franklin et son effet sur la solubilité du soufre.Il y a peu d'évidences de contamination par les roches encaissantes dans les filons couches encaissés par les carbonates et shales. Ces filons ont des valeurs assez homogènes du δ34S, entre +3 et +4‰ par rapport à la troilite de Vienna Canyon Diablo (V-CDT). Nous documentons comment la contamination dans un dyke a généré des valeurs de δ34S aussi basses que -4‰ Des profils géochimiques dans les roches sédimentaires adjacentes au dyke impliquent un appauvrissement en S et autres métaux traces. Nous proposons que le soufre a été incorporé dans le dyke par advection, transporté par des fluides métamorphiques générés par des réactions de dévolatilisation. Nous présentons des evidences de terrain reliant la contamination par les encaissants à des variations dans la fugacité de l'oxygène (fO2) et l'immiscibilité des sulfures. Les filons encaissés par les shales et carbonates ont des conditions de fO2 sous ΔFMQ+1 (unités logarithmiques relatif au tampon fayalite-magnétite-quartz), et il n'y a aucune corrélation entre le fO2 et la composition isotopique du S; alors que les filons couches encaissés par les évaporites enregistrent un spectre de δ34 et fO2 beaucoup plus large. Les échantillons provenant des filons encaissés par ces évaporites ayant des valeurs de δ34S inférieures à +5‰ enregistrent des conditions réductrices du fO2 sous ΔFMQ-1. Le filon ayant les valeurs de δ34S les plus positives dans son intérieur (maximum de +13‰) correspond à des conditions plus oxydantes du fO2 (ΔFMQ+1 à ΔFMQ+2), dans la zone transitionnelle entre une spéciation sous forme de sulfures et sulfates du S dans le magma. Des calculs indiquent que jusqu'à 0.7wt% d'anhydrite doit être assimilé pour expliquer les signatures isotopiques du S dans cette intrusion. Cependant, la moitié du S prédit par les calculs en est absent, et nous soupçonnons que ce filon a perdu des sulfures par immiscibilité avant d'avoir été mis en place.Quoique l'immiscibilité d'un liquide sulfureux à partir de magmas mafiques, comme celle qui accompagnerait la contamination par une roche encaissante comme les évaporites, représente un pré-requis pour la formation d'un gîte économique de sulfures magmatiques; cela ne garanti pas que les autres processus nécessaires à la formation d'un gîte (e.g. l'enrichissement des grades) auront nécessairement lieu. Avec cet avertissement, les donnés présentées dans cette Thèse suggèrent que l'assimilation des évaporites par des basaltes dans des dykes est la meilleure façon de générer des sulfures immiscibles qui constituent le point de base pour le création d'un gîte de sulfures magmatiques dans les conduits alimentant un LIP.