Se raconter pour se réécrire : L’usage des contes pour l’enseignement et la recherche en droit

Ces dernières années, les contes (storywork) sont devenus une source incontournable pour certains chercheur.e.s en droit au Canada. L’auteure fait ici le récit de certains travaux de recherche et d’enseignement du droit faits à l’Université de Victoria, située sur les terres des peuples Songhees, Es...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Fournier, Mireille
Language:French
Published: 2024
Subjects:
Online Access:https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIEJ_092_0143
Description
Summary:Ces dernières années, les contes (storywork) sont devenus une source incontournable pour certains chercheur.e.s en droit au Canada. L’auteure fait ici le récit de certains travaux de recherche et d’enseignement du droit faits à l’Université de Victoria, située sur les terres des peuples Songhees, Esquimalt et Wsáneć (en Colombie-Britannique, au Canada), la première faculté de droit au Canada qui enseigne de façon comparative le droit des Premières Nations (indigenous law) et la common law canadienne. Passant par une analyse de l’article « Nomos and Narrative » de Robert M. Cover, l’auteure montre ici de quelle façon l’étude des contes (storywork) peut influencer non seulement l’enseignement ou la recherche, mais également la connaissance et la critique du droit. In recent years, stories (storywork) have become an indispensable source for some legal researchers in Canada. Here, the author recounts some of the legal research and teaching done at the University of Victoria, located on the lands of the Songhees, Esquimalt and Wsáneć peoples (in British Columbia, Canada), the first law school in Canada to teach the law of First Nations (indigenous law) and Canadian common law comparatively. Through an analysis of Robert M. Cover's article « Nomos and Narrative », the author shows how the study of stories (storywork) can influence not only teaching and research, but also the knowledge and critique of law.