Le Conseil de l’Arctique sous hautes tensions

Lors du Sommet de Reykjavik en mai 2021, le Conseil de l’Arctique affirmait son intention de demeurer le « leading intergovernmental forum for Arctic cooperation » et d’œuvrer à maintenir l’Arctique comme une région « of peace, stability and constructive cooperation » sur les questions relatives au...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Chaux, Caroline
Language:French
Published: 2023
Subjects:
Online Access:https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EPAS_FERNA_2023_01_0855
Description
Summary:Lors du Sommet de Reykjavik en mai 2021, le Conseil de l’Arctique affirmait son intention de demeurer le « leading intergovernmental forum for Arctic cooperation » et d’œuvrer à maintenir l’Arctique comme une région « of peace, stability and constructive cooperation » sur les questions relatives au changement climatique. Pourtant, le 3 mars 2022, l’ensemble des États membres, à l’exception de la Russie, ont annoncé suspendre leurs activités au sein du Conseil de l’Arctique en raison de « Russia’s unprovoked invasion of Ukraine ». Si cette suspension est voulue temporaire, le temps de déterminer de nouvelles modalités de coopération, elle questionne l’ambition formulée par le Conseil de l’Arctique et met en évidence les limites de la gouvernance environnementale dans la région. L’étude propose d’analyser les caractéristiques du Conseil ayant permis cette paralysie et d’envisager les solutions éventuelles à celle-ci. At the Reykjavik Summit in May 2021, the Arctic Council affirmed its ambition to « remain the leading intergovernmental forum for Arctic cooperation » and to maintain the Arctic as « a region of peace, stability and constructive cooperation » on climate change issues. However, on 3 March 2022, all members States, except Russia, announced that they were « temporarily pausing participation in all meetings of the Council and its subsidiary bodies » in light of « Russia’s unprovoked invasion of Ukraine ». While this suspension is supposed to be temporary, pending new modalities of cooperation, it precludes the Arctic Council’s position as the « leading intergovernmental forum for Arctic cooperation » and underlines the weaknesses of the environmental governance in the region. This study will analyze the structural causes allowing for the boycott and consider plausible solutions.