Conflits liés à la fracturation hydraulique et promotion d’innovations : étude de cas sur la gouvernance de l’eau dans le nord-est de la C.-B.

Le bassin de la rivière Horn recouvre en partie le territoire traditionnel de la Première Nation de Fort Nelson (Fort Nelson First Nation, ou FNFN) et est un site actif de fracturation hydraulique industrielle. Cette dernière a accru la demande en eau dans le bassin. Alors qu’il est généralement adm...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Moore, Michele-Lee
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2019
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/10464/14347
Description
Summary:Le bassin de la rivière Horn recouvre en partie le territoire traditionnel de la Première Nation de Fort Nelson (Fort Nelson First Nation, ou FNFN) et est un site actif de fracturation hydraulique industrielle. Cette dernière a accru la demande en eau dans le bassin. Alors qu’il est généralement admis qu’une gouvernance de l’eau efficace exige la collaboration d’un vaste éventail d’acteurs, les barrières à l’inclusion des nations autochtones dans la gouvernance de l’eau existent encore en tant que legs de l’histoire coloniale du Canada. L’approche de la province relativement à la participation des nations autochtones à la gouvernance de l’eau s’est limitée, en grande partie, à des consultations, à des accommodements et à de lentes négociations de gouvernement à gouvernement. Cette approche n'a pas encore débouché sur une collaboration significative. Le partenaire de recherche, le Fort Nelson First Nation Lands Department, est impliqué de manière officielle et officieuse dans des négociations de longue date avec le gouvernement et avec l’industrie concernant divers enjeux liés à la fracturation hydraulique et à l’utilisation d’eau afférente dans le bassin versant de la rivière Horn. La résolution de cette impasse exigeait de l’innovation en matière de gouvernance, et il était évident qu’un processus d'apprentissage social serait nécessaire à l’établissement, par l’industrie, le gouvernement et la FNFN, d’une vision commune concernant les mécanismes futurs de gouvernance de l’eau.