La France et le Nouveau Monde : Carte de l’Atlantique

Manuscrit enluminé sur parchemin, 68,5 x 96 cm Marins de France, d’Angleterre et des Pays-Bas partent sans attendre vers les terres nouvellement découvertes, faisant fi du monopole ibérique établi par le traité de Tordesillas. En 1532, le pape ClémentVII admet l’interprétation restrictive du traité,...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Pierre de Vaulx
Format: Still Image
Language:French
Published: 1613
Subjects:
Online Access:http://ark.bnf.fr/ark:/12148/mm506200171x
http://expositions.bnf.fr/marine/grand/por_084.htm
Description
Summary:Manuscrit enluminé sur parchemin, 68,5 x 96 cm Marins de France, d’Angleterre et des Pays-Bas partent sans attendre vers les terres nouvellement découvertes, faisant fi du monopole ibérique établi par le traité de Tordesillas. En 1532, le pape ClémentVII admet l’interprétation restrictive du traité, ne réservant aux Ibériques que les territoires déjà reconnus, à l’exception des terres à découvrir. L’obstacle diplomatique est donc levé pour les autres puissances occidentales. Mandaté dès 1524 par FrançoisI er pour découvrir une route vers la Chine, le navigateur italien Giovanni da Verrazzano longe les côtes américaines, depuis la Caroline du Nord jusqu’au Canada. Dix ans plus tard, le même roi engage le malouin Jacques Cartier qui explore le golfe du Saint-Laurent et remonte le fleuve jusqu’à Hochelaga, futur site de Montréal. C’est au début du XVII e siècle, sous l’impulsion de Samuel deChamplain, que s’amorce la colonisation française au Canada. Bravant les intérêts espagnols et portugais, la France tente vainement de s’imposer au sud, en créant en 1555 une colonie huguenote au Brésil –la «France antarctique»– et une autre en Floride entre 1562 et 1565. Éclatante d’or et de couleurs, cette carte de l’Atlantique reflète les ambitions françaises en Amérique. Les fleurs de lys apparaissent en Nouvelle-France, où les toponymes français et la précision des tracés attestent une présence ancienne et renouvelée, mais aussi au Brésil, où la&nbspcarte n’est plus que le souvenir de l’expédition de Villegagnon (1555) et d’autres tentatives avortées. Près de Lima, une rose des vents d’un bleu profond rehaussé d’or pourrait bien symboliser le soleil des Incas. téléchargeable