Etude des mortalités estivales de naissain de Crassostrea gigas à Fouras

L'ostréiculture en France se concentre sur le littoral Ouest Atlantique. En effet, le Bassin d'Arcachon et de Marennes d'Oléron représentent la majorité de la production nationale en huîtres. Cependant, cette activité est fragile et subit régulièrement des épizooties difficiles à comb...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Meyrand, Mickaël
Format: Report
Language:French
Published: 2001
Subjects:
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/00368/47918/47947.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00368/47918/
Description
Summary:L'ostréiculture en France se concentre sur le littoral Ouest Atlantique. En effet, le Bassin d'Arcachon et de Marennes d'Oléron représentent la majorité de la production nationale en huîtres. Cependant, cette activité est fragile et subit régulièrement des épizooties difficiles à combattre et pouvant entraîner d'importantes mortalités. En effet, la succession de maladies d'origines diverses a déjà causé d'importants dégâts. Dans les années 1970, l'huître portugaise, Crassostrea angulata, fût atteinte d'une infection virale (Iridovirus) qui décima tous les cheptels, tandis que l'ensemble de la production d'huîtres plates était successivement parasitée par deux protozoaires, Marteilia refringens (Bonami et Grizel, 1971) et Bonamia ostreae (Comps et al., 1980). C'est pourquoi, vers la fin des années 70, l'ensemble du bassin ostréicole fut réensemencé à partir d'une autre espèce importée massivement, la Japonaise Crassostrea gigas, en provenance du Canada et du Japon. Celle-ci semble s'être bien adaptée aux conditions du milieu offert par l'environnement local et est aujourd'hui la plus élevée dans le milieu ostréicole français, d'où son importance économique. Cependant, en 1986 des mortalités estivales ont été décrites localement (Bodoy et al., 1988). Depuis 1991 , des épisodes de mortalités ont été observés sur l'ensemble du littoral français (Renault et al. , 1994b). Se présentant sous forme sporadique surtout en période estivale, ces mortalités touchent le naissain produit en écloserie ou provenant du captage naturel. Des études effectuées sur des populations d'adultes montrent que la mortalité varie avec la saison, qu'elle s'intensifie avec la température, en période de pré-ponte et avec le catabolisme du glycogène (P. Soletchnik et al., 1999). Cependant, les causes réelles des mortalités anormales décrites chez le naissain de C. gigas, n'ont pas encore été complètement élucidées, en effet d'une année sur l'autre et d'un site à l'autre les mortalités sont différentes, ce qui ne favorise pas l'étude de ce ...