Effet de traitements thermiques sur la résistance du naissain d’huître creuse au phénomène de mortalité massive - THERMARES

L’objectif de cette étude vise à déterminer l’effet de basses températures (10°C et 13°C) pendant des durées variables (0 et 80 jours) sur la survie du naissain d’huîtres creuses préalablement infecté suite à une exposition en rade de Brest pendant 5 ou 8 jours. Le naissain d’huître creuse préalable...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Pernet, Fabrice, Petton, Bruno, Tamayo, David
Format: Report
Language:French
Published: 2014
Subjects:
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/00210/32135/30592.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00210/32135/
Description
Summary:L’objectif de cette étude vise à déterminer l’effet de basses températures (10°C et 13°C) pendant des durées variables (0 et 80 jours) sur la survie du naissain d’huîtres creuses préalablement infecté suite à une exposition en rade de Brest pendant 5 ou 8 jours. Le naissain d’huître creuse préalablement infecté par OsHV-1 µvar par exposition en milieu naturel pendant 5 d ou 8 d, puis transféré à basse température (10°C ou 13°C) pendant 5 à 80 d, présente des mortalités plus faibles et plus tardives que les animaux témoins en laboratoire. La réduction des mortalités observée dans le naissain exposé à basse température coïncide avec une diminution progressive des concentrations d’ADN appartenant à OsHV-1 dans les tissus, au point de devenir non-détecté ou non quantifiable après 6 à 41 d. En revanche, lorsque ces animaux sont exposés à une augmentation de température à 21°C en laboratoire, le virus est réactivé et d’importantes mortalités sont constatées. Bien que ces mortalités soient souvent inférieures à celles des animaux témoins, le gain de survie est généralement faible et semble indépendant de la température (10°C ou 13°C) et de la durée d’exposition à basse température (5 à 80 d). Enfin, lorsque les naissains sont réexposés en milieu naturel où la maladie sévit, des mortalités similaires à celles des groupes témoins sont constatées. Par conséquent, les huîtres naturellement exposées à OsHV-1, chez lesquelles le développement de la maladie est limité par une exposition plus ou moins longue à basses températures, demeurent sensibles à cet agent infectieux.