Utilisation des bioessais sur les embryons de bivalves dans le cadre d'une surveillance des effets biologiques

La surveillance d'un milieu peut se faire par la mesure des concentrations de "contaminants" dans l'eau, la matière vivante et le sédiment. C'est d'ailleurs ce qui est réalisé par le RNO sur le littoral français depuis 1974. Le dosage de ces contaminants donne une évalu...

Full description

Bibliographic Details
Main Authors: Quiniou, Francoise, Toularastel, France, Le Fevre-lehoerff, Geneviève
Format: Report
Language:French
Published: 1991
Subjects:
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24360/22360.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00132/24360/
Description
Summary:La surveillance d'un milieu peut se faire par la mesure des concentrations de "contaminants" dans l'eau, la matière vivante et le sédiment. C'est d'ailleurs ce qui est réalisé par le RNO sur le littoral français depuis 1974. Le dosage de ces contaminants donne une évaluation des niveaux de leurs concentrations dans les zones étudiées. Un effet de l'accumulation des contaminants dans la matière vivante peut aussi être mesuré grâce aux techniques biochimiques du type mesure de l'Acetylcholinestérase, EROD (GALGANI, 1987). La mesure des effets biologiques sur les organismes marins peut être réalisée par le biais des bioessais. Ces derniers permettent d'évaluer la qualité biologique d'un milieu : eau, sédiment ou rejets et émissaires divers. (Les réponses des organismes pouvant être comparéés à l'observation des symptômes dans le cas des maladies de l'homme). Plusieurs tests sont recommandés depuis longtemps aux Etats-Unis (WOELKE, 197?; CHAPMAN, 1983), leur utilisation en routine permet d'avoir un "indicateur" de la modification de la qualité du milieu. Les différents auteurs préconisent l'emploi de plusieurs espèces "cibles" correspondant aux différents niveaux trophiques (coelentérés, annélides, mollusques, échinides, crustacés, vertébrés) afin de pouvoir modéliser l'effet à l'échelle des populations voire de l'écosystème (WGBEC, 1988, 1989, 1990 VAN DER HOEVEN, 1990 SIETZ et RATTE, 1990). Nos premières expériences ont porté sur les mollusques bivalves comme Mytilus edulis et Crassostrea gigas. Le choix de ces espèces est lié à leur large répartition géographique et à la possibilité de se procurer des géniteurs matures pendant la majeure partie de l'année. Les animaux pouvant être récoltés dans la nature ou provenir d'une écloserie.