Transmission expérimentale du virus de type herpes chez l'huître creuse, Crassostrea gigas

Au cours de l'été 1991, d'importantes mortalités de larves d'huître creuse, Crassostrea gigas, ont été observées dans des écloseries, simultanément en France (Comps et Cochennec, 1993) et en Nouvelle-Zélande (Hine & al., 1992). Les examens histologiques ainsi que des examens réali...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Arzul, Isabelle
Format: Report
Language:French
Published: 1998
Subjects:
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/00106/21711/19289.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00106/21711/
Description
Summary:Au cours de l'été 1991, d'importantes mortalités de larves d'huître creuse, Crassostrea gigas, ont été observées dans des écloseries, simultanément en France (Comps et Cochennec, 1993) et en Nouvelle-Zélande (Hine & al., 1992). Les examens histologiques ainsi que des examens réalisés en microscopie électronique à transmission d'échantillons de larves présentant des mortalités ont permis de détecter la présence de particules virales associées à des lésions cellulaires. D'après la morphologie, la taille, les localisations intranucléaires et cytoplasmiques du virus, il est possible d'envisager son appartenance à la famille des Herpesviridae. De nouvelles mortalités sporadiques ont été observées au cours des étés suivants sur des lots de larves élevées en écloserie, mais également sur des lots particuliers de naissain de captage naturel ou provenant d'écloseries et de nurseries (Renault e/ al., 1994). De plus, des mortalités concomitantes ont été rapportées pour des larves et des lots de naissain chez les deux espèces Crassostrea gigas et Ostrea edulis, élevées dans les mêmes installations avec détection, chez ces deux espèces, d'un virus de type herpès. Il est possible d'associer les mortalités de larves et de naissain à la présence du virus, mais pour l'instant, la reproduction expérimentale des mortalités sur individus sains à partir de matériel biologique infecté n'a pu être réalisée que sur des larves (Le Deuff & al., 1994). Le postulat de Koch reste donc à vérifier en ce qui concerne le naissain. Cependant, des premiers essais réalisés en 1996 laissent supposer la possible transmission du virus, en conditions expérimentales, à des animaux indemnes à ce stade de développement.