Estimation des stocks d'huîtres sauvages sur les zones non concédées de la partie vendéenne de la Baie de Bourgneuf en 2004

La baie de Bourgneuf est un bassin de 34000 ha dont l'activité ostréicole représente à elleseule plus de 95% du chiffre d'affaire local réalisé par la production conchylicole. Lesdifférentes études qui ont été réalisées ont montré que le stock d'huîtres en élevage (40000t) et la produ...

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Bibliographic Details
Main Authors: Martin, Jean-louis, Haure, Joel, Dupuy, Beatrice, Nourry, Max, Palvadeau, Hubert, Papin, Mathias, Penisson, Christian, Thouard, Emmanuel
Format: Report
Language:French
Published: 2005
Subjects:
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/00048/15877/13299.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00048/15877/
Description
Summary:La baie de Bourgneuf est un bassin de 34000 ha dont l'activité ostréicole représente à elleseule plus de 95% du chiffre d'affaire local réalisé par la production conchylicole. Lesdifférentes études qui ont été réalisées ont montré que le stock d'huîtres en élevage (40000t) et la production annuelle (13000 t) qui en est issue variaient peu au cours des années (Barillé-Boyer et al., 1997, Haure et al. , 2003). Toutefois, les performances de croissance, ainsi que la qualité des huîtres produites sont médiocres et place ce bassin au dernier rang des sites français de production (données du réseau REMORA). Plusieurs études ont été entreprises, pour expliquer ce phénomène, par l'approche de la capacité trophique de cet écosystème et l'estimation des biomasses des compétiteurs trophiques de C. gigas. Les gisements sauvages de moules ont été étudiés de 1986 à 1988 (Baud et Haure, 1988). Les résultats ont montré que la quantité et la répartition spatiale des moules étaient très fluctuantes au cours des années et pouvait varier de 6 000 à 40 000 t. Ces études ont mis en évidence un seuil critique de 20 000 t de moules au dessous duquel il n'apparaît pas d'influence négative sur les productions ostréicoles situées au sud de la baie. Cependant, il a été constaté que lorsque le gisement de moules sauvages n'excédait pas 20000 t, les croissances d'huîtres restaient médiocres et que cette compétition trophique ne pouvait expliquer, à elle seule, ces contre performances En 2002, les études se sont orientées vers l'estimation d'autres sources de compétition trophique vis à vis des cheptels d'huîtres. La biomasse vivante de l'espèce invasive Crepidula fornicata a été estimée à 51000 tonnes (Sauriau, 2003). Sur la partie Loire Atlantique de la baie le stock d'huîtres sauvages a été évalué à 7500 tonnes par Barillé et al. (2003). Pour la partie vendéenne de la baie, le laboratoire Ifremer de Bouin a estimé la biomasse d'huîtres sauvages présente sur le DPM concédé à 14820 tonnes (Martin et al., 2003). Afin de compléter ces ...