Etude des anomalies chromosomiques chez Crassostrea gigas. Contrat Région Poitou-Charentes 2000-2006. Convention 99
Divers travaux menés depuis 1984 montrent qu’il existe, chez l’huître creuse Crassostrea gigas, des cellules montrant un nombre anormal de chromosomes (2n = 19, 18 ou même 17 au lieu de 2n = 20). Le niveau d’aneuploïdie est déterminé par le décompte des chromosomes à partir de suspensions cellulaire...
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Format: | Report |
Language: | French |
Published: |
2000
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Subjects: | |
Online Access: | https://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15473/12852.pdf https://archimer.ifremer.fr/doc/00043/15473/ |
Summary: | Divers travaux menés depuis 1984 montrent qu’il existe, chez l’huître creuse Crassostrea gigas, des cellules montrant un nombre anormal de chromosomes (2n = 19, 18 ou même 17 au lieu de 2n = 20). Le niveau d’aneuploïdie est déterminé par le décompte des chromosomes à partir de suspensions cellulaires de tissu branchial. Le pourcentage de cellules aneuploïdes est toujours significativement supérieur dans les "lots de queue", c'est-à-dire les huîtres présentant des croissances plus faibles, et peut atteindre plus de 30 %. Récemment, une étude réalisée au sein du programme européen « Genephys » a démontré que plus de 50 % de la variance pour la vitesse de croissance était liée au taux d’aneuploïdie. Cependant, de nombreux points concernant ce phénomène restent inconnus en particulier à cause des difficultés méthodologiques rencontrées lors de son étude. En 1999, une expérimentation a été menée afin de faire un état des lieux du niveau d’aneuploïdie des populations du bassin de Marennes-Oléron, et plus particulièrement des sites de captage afin de déterminer si certains sites pouvaient être davantage touchés que d’autres. Les résultats ont montré que l’on observe de l’aneuploïdie dans chaque site avec un taux moyen par population relativement faible par rapport à celui des populations étudiées précédemment. Les tests statistiques n’ont pas mis en évidence de différences significatives entre les cinq populations étudiées. Cependant, il est apparu que les animaux appartenant à la classe des « moyens » sont globalement moins aneuploïdes que ceux classés « petits » ou grands », et ce, dans toutes les populations. Ce dernier résultat est plutôt étonnant et reflète très certainement les difficultés de comparer des classes de taille de populations naturelles. En effet, les collecteurs peuvent avoir recueilli différentes cohortes de pontes et donc des animaux d’âge différent, biaisant ainsi la classement effectué sur le poids. C’est toute la difficulté d’étudier ce caractère sur des populations naturelles. Pour faire un ... |
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