Etude préalable à la diversification d'huîtres creuses en France : isolement reproductif entre Crassostrea gigas et C. angulata

Avec 30 000 tonnes d'huîtres produites chaque année, l'ostréiculture est l'activité principale du bassin de Marennes-Oléron. Caractérisé par une très forte interaction avec les milieux professionnels de la conchyliculture, l'Ifremer se doit avant tout de répondre à leurs question...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Balabaud, Karen
Format: Report
Language:French
Published: 1999
Subjects:
PCR
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14441/11740.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14441/
Description
Summary:Avec 30 000 tonnes d'huîtres produites chaque année, l'ostréiculture est l'activité principale du bassin de Marennes-Oléron. Caractérisé par une très forte interaction avec les milieux professionnels de la conchyliculture, l'Ifremer se doit avant tout de répondre à leurs questions, en particulier en matière de croissance, de reproduction et surtout en matière de mortalité de l'huître creuse. En effet, l'huître portugaise Crassostrea angulata fut décimée de 1968 à 1972 par un agent pathogène de type iridovirus. Pour faire face à cette disparition des populations d'huîtres japonaises Crassostrea gigas sont alors introduites en France. Mais, les professionnels s'interrogent sur la bonne adaptation de l'huître creuse japonaise à l'environnement français et s'inquiètent toujours d'une possible épizootie. Face à l'enjeu économique que représente ma monoculture de l'huître creuse Crassostrea gigas, il est primordial de diversifier les stockes d'huître, en identifiant de nouvelles espèces ou de nouvelles populations susceptibles de s'adapter aux conditions environnementales. L'objectif, à terme, va donc être de tester une nouvelle souche qui pourrait être un compromis entre Crassostrea gigas et Crassostrea angulata. L'huître est un des rares produits alimentaires naturel et "non domestiqué", au sens où les individus issus des populations naturelles ne se distinguent pas génétiquement des individus en élevage.D 'ailleurs, l'essentiel du recrutement est issu du captage naturel. Elle n'a donc pas été encore génétiquement améliorée et par conséquent la seule façon d'obtenir de nouvelles souches est de réaliser des croisements. Ce travail consiste donc en l'étude du croisement Crassostrea gigas et Crassostrea angulata, et plus particulièrment déterminer s'il existe un isolement reproductif entre ces deux taxons.