Les surmortalités des naissains d’huîtres creuses, Crassostrea gigas : acquis des recherches en 2010

Depuis 2008, la filière ostréicole française doit faire face à des surmortalités exceptionnelles des naissains d’huîtres creuses, Crassostrea gigas, (huîtres de moins d’un an) comprises entre 60 et 90% dans tous les sites d’élevage. Des cas de mortalité similaires ont été décrits en Irlande, dans le...

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Bibliographic Details
Main Authors: Cochennec-laureau, Nathalie, Baud, Jean-pierre, Pepin, Jean-francois, Benabdelmouna, Abdellah, Soletchnik, Patrick, Lupo, Coralie, Garcia, Celine, Arzul, Isabelle, Boudry, Pierre, Huvet, Arnaud, Pernet, Fabrice, Bachere, Evelyne, Bedier, Edouard, Petton, Bruno, Gaussem, Florian, Stanisiere, Jean-yves, Degremont, Lionel
Format: Report
Language:French
Published: 2011
Subjects:
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14423/11719.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14423/
Description
Summary:Depuis 2008, la filière ostréicole française doit faire face à des surmortalités exceptionnelles des naissains d’huîtres creuses, Crassostrea gigas, (huîtres de moins d’un an) comprises entre 60 et 90% dans tous les sites d’élevage. Des cas de mortalité similaires ont été décrits en Irlande, dans les îles anglo-normandes, au Portugal en 2009 et au Royaume-Uni en 2010. Récemment deux épisodes de mortalité, associés à la présence d’un virus OsHV1 μvar (ou un variant très proche) ont été également décrits en Nouvelle Zélande (décembre 2010) et en Australie (janvier 2011) soulignant la vulnérabilité de la filière ostréicole dans le monde. L’objectif de ce document est de faire un point sur les recherches menées depuis l’apparition de ce phénomène et de présenter les acquis scientifiques et techniques obtenus suite aux études menées en 2010 par différents acteurs de la filière (Laboratoires Ifremer et Centres techniques régionaux) dans le cadre du projet « surmortalité des huîtres creuses, Crassostrea gigas ». Ces résultats ont été présentés au cours de deux journées en décembre 2010 à l’Ifremer de Nantes, aux quelles participaient la DPMA, la DGAl, l’ANSES, le CNC, certaines CRCs et l’ensemble des scientifiques impliqués.