Suivi de croissance d'une génération d'huîtres creuses Crassostrea gigas dans le cadre du programme "Genephys 1996-2000"

L'huître creuse Crassostrea gigas a été importée en France à la fin des années 60 suite aux épizooties rencontrées sur l'huître creuse portugaise Crassostrea angulata. Crassostrea gigas s'est largement répandue au cours du siècle dernier et représente aujourd'hui 86% des huîtres...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Minguez, Xavier
Format: Report
Language:French
Published: 1997
Subjects:
Online Access:https://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14379/11669.pdf
https://archimer.ifremer.fr/doc/00033/14379/
Description
Summary:L'huître creuse Crassostrea gigas a été importée en France à la fin des années 60 suite aux épizooties rencontrées sur l'huître creuse portugaise Crassostrea angulata. Crassostrea gigas s'est largement répandue au cours du siècle dernier et représente aujourd'hui 86% des huîtres cultivées dans le monde. Le programme "GENEPHYS 1996-2000", cofinancé par la CEE et par la Région Poitou-Charentes vise à étudier les traits physiologiques pour établir des relations avec les caractères génétiques et la croissance. L'objectif final étant de pouvoir sélectionner des huîtres en fonction de leurs rendements métaboliques. L'Ifremer de La Tremblade s'est chargée de constituer plusieurs générations d'huîtres creuses Crassostrea gigas afin d'en comparer la croissance. Pour cela, une première génération "G1" a été obtenue à partir de géniteurs "G0", représentatifs du cheptel ostréicole français. Ces huîtres ont ensuite été croisées par paires en maintenant le maximum de variabilité génétique possible et aboutir ainsi à la génération "G2" constituée de familles de pleins frères. Cette étude porte sur ce dernier croisement, avec notamment le suivi de croissance, de la fécondation jusqu'à la fixation. Des mortalités liées essentiellement au virus de type Herpès n'ont malheureusement pas permis une analyse complète de la variabilité de croissance entre les larves, la perte de lots témoins ne permettait aucune comparaison.