Antiracist Educators Sui Generis ? The Dialectics of Aboriginal Teacher Education*

Depuis trente ans, certains programmes pédagogiques enseignent comment on doit procéder pour mettre en place au sein de lécole les mesures antidiscriminatoires qui s'imposent à notre époque. Les enseignants stagiaires issus de ces programmes sont‐ils moins les «laquais du pouvoir établi» pour a...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie
Main Author: Hesch, Rick
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Wiley 1996
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.1111/j.1755-618x.1996.tb02453.x
https://api.wiley.com/onlinelibrary/tdm/v1/articles/10.1111%2Fj.1755-618X.1996.tb02453.x
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/j.1755-618X.1996.tb02453.x
Description
Summary:Depuis trente ans, certains programmes pédagogiques enseignent comment on doit procéder pour mettre en place au sein de lécole les mesures antidiscriminatoires qui s'imposent à notre époque. Les enseignants stagiaires issus de ces programmes sont‐ils moins les «laquais du pouvoir établi» pour autant? Sont‐ils plus aptes à enseigner que les Blancs qu'ils ont remplacés? Persistent‐ils à inculquer aux élèves autochtones et à ceux issus des populations défavorisées les mêmes idéologies et les mêmes modes de pensée qui sont traditionnellement véhiculés par lÉtaty? Peut‐on espérer une nouvelle génération d'enseignants autochtones tirant profit d'une nouvelle pédagogie destinée aux enfants des Premières Nations? Le présent article propose que la réponse à ces questions se trouve dans la dialectique qui oppose l'expérience des enseignants stagiaires aux méthodes d'apprentissage que transmettent certains programmes pédagogiques. La réponse est également tributaire d'un actuel contexte manifestement incompatible où la volonté de former une classe intellectuelle autochtone se heurte à la prédominance de la pensée néolibérale. Teacher education programmes (TEPs) designed specifically for the affirmative‐action training of aboriginal preservice teachers have existed for thirty years. Are the TEPs producing only new “clerks of the empire,” that is, teachers of aboriginal ancestry who will fill the former roles of white teachers and perform the same state‐ and ideologically determined tasks that schools have always served in relation to First Nations people and other subordinate populations? Or does the production of aboriginal teachers promise new forms of schooling for First Nations children? This article argues that the answer lies, in part, in understanding the dialectical relation between the life histories of many aboriginal preservice teachers on the one hand, and the conditions for learning presented by at least some teacher education programmes on the other. Further, the answer to this question must be understood ...