Le musée du Svalbard: le musée le plus septentrional du monde

C'est an nord du 78 e parallèle, à un millier de kilometres du pôle Nord, que se trouve le musée le plus septentrional du monde. Il est situé sur l'archipel du Svalbard, à Longyearbyen, dans un univers par bien des aspects très particulier. Quoique l'archipel soit au nord du cercle po...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Museum International (Edition Francaise)
Main Author: Hagevik, Ellen Marie
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Wiley 1994
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.1111/j.1755-5825.1994.tb00602.x
https://api.wiley.com/onlinelibrary/tdm/v1/articles/10.1111%2Fj.1755-5825.1994.tb00602.x
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/j.1755-5825.1994.tb00602.x
Description
Summary:C'est an nord du 78 e parallèle, à un millier de kilometres du pôle Nord, que se trouve le musée le plus septentrional du monde. Il est situé sur l'archipel du Svalbard, à Longyearbyen, dans un univers par bien des aspects très particulier. Quoique l'archipel soit au nord du cercle polaire arctique, la mer qui le baigne reste libre pendant la majeure partie de l'année; c'est depuis 1920 une possession norvégienne, mais les quarante pays signataires du traité du Svalbard disposent des mêmes droits en matière d'activité économique et d'exploitation des ressources. Un tiers seulement des 3700 habitants de l'archipel sont norvégiens. Il n'y a pas d'aborigènes sur ces îles, dont les côtes glaciales n'ont accueilli que des migrants venus y chercher fortune. Aux XVII e et XVIII e siècles, c'était pour chasser la baleine et le phoque, et les îles fourmillaient de pêcheurs hollandais, britanniques, russes et scandinaves. Depuis le début du XX e siècle, c'est la houille qui fait la richesse du Svalbard. Et aujourd'hui s'annonce un autre groupe de migrants, depuis que l'industrie du tourisme a compris que les paysages encore vierges peuvent valoir de l'or. La plupart des gens viennent au Svalbard pour travailler, et leur séjour est éphémère. La rotation de la population est rapide, la mémoire locale est courte. Qu'est‐ce qui pouvait mieux qu'un musée favoriser cette mémoire? Ellen Marie Hagevik, journaliste et photographe norvégienne résidant au Svalbard brosse le portrait d'une institution unique en son genre et de son directeur peu ordinaire.