Rôle de la prédation et influence de la structure du paysage agraire sur le développement des cycles d'abondance des populations d' Arvicola terrestris scherman 1

L'hypothèse de travail proposée pour l'analyse des cycles de population de Microtus arvalis intègre à la fois le rôle de la prédation et l'influence de la structure du paysage. Par sa composante liée à la prédation, cette hypothèse engage les recherches au niveau d'investigation...

Full description

Bibliographic Details
Published in:EPPO Bulletin
Main Authors: DELATTRE, P., DAMANGE, J.‐P., PASCAL, M., HABERT, M.
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Wiley 1988
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.1111/j.1365-2338.1988.tb00393.x
https://api.wiley.com/onlinelibrary/tdm/v1/articles/10.1111%2Fj.1365-2338.1988.tb00393.x
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/j.1365-2338.1988.tb00393.x
Description
Summary:L'hypothèse de travail proposée pour l'analyse des cycles de population de Microtus arvalis intègre à la fois le rôle de la prédation et l'influence de la structure du paysage. Par sa composante liée à la prédation, cette hypothèse engage les recherches au niveau d'investigation des peuplements, aussi bien des Microtidae que des petits prédateurs spécialistes qui leur sont associés. Par sa composante liée à la structure du paysage et par son approche comparative dans le temps et dans l'espace, elle situe ces recherches à une échelle de perception suffisamment large pour que notre vision des phénoménes biologiques analysés soit moins ponctuelle et par conséquent moins naïve. Enoncée à l'origine pour l'étude du couple Microtus arvalis/Mustela nivalis cette hypothese peut utilement être transposéà l'analyse du couple Arvicola terrestris/Mustela erminea , en raison des nombreuses similitudes écologiques observées entre ces espèces. Les premiers indices analysés dans cette perspective concernent, d'une part, un suivi diachronique des différentes populations de rongeurs et de petits Mustelidae présents sur un terrain d'étude situé en Franche‐Comté (France) et, d'autre part, une comparaison de la cartographie des dégâts dus à A. terrestris avec celle des surfaces agricoles utiles consacrées aux céréales dans les différents cantons de cette région. Sans présenter de valeur démonstrative les coïncidences observées entre les cinétiques des différentes populations et entre les cartes de répartition présentées accréditent, à notre sens, l'intérêt de la démarche retenue.