Les corridors maritimes stratégiques dans l'Arctique canadien : un programme adapté au tourisme marin ?

Dans l'Arctique canadien, la réduction de la banquise estivale permet une meilleure accessibilité et donc un développement accru de la navigation touristique. Cet article souligne ainsi un accroissement sensible depuis 1990 des navires de croisière et des embarcations de plaisance dans l'a...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Canadian Geographies / Géographies canadiennes
Main Author: Têtu, Pierre‐Louis
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Wiley 2018
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.1111/cag.12498
https://api.wiley.com/onlinelibrary/tdm/v1/articles/10.1111%2Fcag.12498
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/cag.12498
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full-xml/10.1111/cag.12498
Description
Summary:Dans l'Arctique canadien, la réduction de la banquise estivale permet une meilleure accessibilité et donc un développement accru de la navigation touristique. Cet article souligne ainsi un accroissement sensible depuis 1990 des navires de croisière et des embarcations de plaisance dans l'archipel arctique canadien, notamment pour les régions stratégiques du détroit de Lancaster et les régions du sud‐est de l'île de Baffin. Les analyses suggèrent que les navires de croisières comme les embarcations de plaisance tendent à naviguer à l'intérieur des corridors primaires. En ce qui a trait aux corridors secondaires, il y a toujours plus de navires de croisière et d'embarcations de plaisance qui parcourent des distances en dehors de ceux‐ci, et c'est particulièrement notable au niveau du corridor secondaire 4 de l'Arctique de l'Ouest. En somme, l'activité maritime touristique se tient principalement dans des zones situées entre 0 et 15 milles nautiques et au‐delà de la bordure externe d'un corridor, primaire ou secondaire. Le programme des corridors maritimes stratégiques nordiques constitue un outil important pour minimiser les risques liés à la navigation. Il faut donc continuer à encourager sa mise en œuvre à travers une approche multipartite et en tenant compte des représentations des Inuits