William Gilbert Gosling and the Establishment of Commission Government in St. John's, Newfoundland, 1914

Resume: De 1888, date où Saint-Jean avait été érigée en municipalité, jusqu'à 1913, la communauté marchande ne s'était guère intéressée à l'administration du Conseil municipal. Les gros commerçants étaient, pour la plupart, trop pris par leurs affaires; en outre, ils préféraient siége...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Urban History Review
Main Author: Baker, Melvin
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: University of Toronto Press Inc. (UTPress) 1981
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.7202/1019298ar
https://utpjournals.press/doi/pdf/10.7202/1019298ar
Description
Summary:Resume: De 1888, date où Saint-Jean avait été érigée en municipalité, jusqu'à 1913, la communauté marchande ne s'était guère intéressée à l'administration du Conseil municipal. Les gros commerçants étaient, pour la plupart, trop pris par leurs affaires; en outre, ils préféraient siéger au Conseil législatif, plus prestigieux, ou tentaient à l'occasion de se faire élire à la Chambre d'assemblée. Le décret municipal de 1888 conférait aux commerçants membres de ces deux corps législatifs une véritable mainmise sur l'administration et les finances de la ville. Le Conseil municipal se trouvait sans cesse en butte à des difficultés pécuniaires, faute de revenus suffisants pour financer les travaux d'amélioration. En décembre 1913, William Gilbert Gosling, président de la Chambre de commerce, fonda un mouvement de réforme civique dont la mission était de découvrir de nouvelles sources de financement pour les travaux publics. En réalité, cela impliquait une augmentation de l'impôt foncier, mesure que les commerçants se virent contraints d'accepter pour accroître la réserve d'eau en cas d'incendie. Ces nouveaux revenus devaient également servir à mieux loger les pauvres ainsi qu'à améliorer l'hygiène et la propreté de la ville. Au début de 1914, la Chambre de commerce réussit à faire remplacer le Conseil municipal élu par une Commission composée d'hommes d'affaires désignés. Le mandat de cette commission était d'administrer la ville pendant un an, à partir du 1er juin 1914, de réorganiser les services municipaux et de définir les grandes lignes d'une nouvelle charte municipale qui garantirait à la ville des revenus suffisants. L'initiative de Gosling amorça le mouvement qui devait aboutir à la charte de 1921, qui régit encore aujourd'hui l'administration municipale de Saint-Jean.