The Rorschach Comprehensive System is Reliable, Valid, and Cost-Effective

Les décisions que l'on est amené à prendre à partir d'un examen psychologique ont de multiples conséquences sur la vie d'une personne. Dans cet article, j'ai montré que le Rorschach en Systcme intégré (SI), considéré comme une tâche perceptive, cognitive et de prise de décision,...

Full description

Bibliographic Details
Published in:Rorschachiana
Main Author: Mattlar, Carl-Erik
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: Hogrefe Publishing Group 2004
Subjects:
Online Access:http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.26.1.158
https://econtent.hogrefe.com/doi/pdf/10.1027/1192-5604.26.1.158
Description
Summary:Les décisions que l'on est amené à prendre à partir d'un examen psychologique ont de multiples conséquences sur la vie d'une personne. Dans cet article, j'ai montré que le Rorschach en Systcme intégré (SI), considéré comme une tâche perceptive, cognitive et de prise de décision, est une épreuve valide et fiable. Sa validité et sa fiabilité, y compris la fidélité test/retest et la validité incrémentielle, ont été établies par des études empiriques. J'ai montré aussi que, pour obtenir les résultats les plus valides, il fallait procéder par intégration de différentes méthodes. En outre, il existe suffisamment d'études pour penser que l'utilisation du Système intégré est valable aussi dans un contexte interethnique. Des utilisateurs ignorants et/ou incompétents constituent toutefois un facteur de risque, que ce soit dans le champ psycholégal, en psychologie du travail, de l'enfant, en réhabilitation, tout comme dans le champ clinique proprement dit. Toute personne qui souhaite utiliser le Système intégré doit obligatoirement suivre une formation suffisante. John Exner a souvent répété que les seules techniques d'administration et de cotation des protocoles en Système intégré nécessitent au moins 100 heures de cours, ainsi que beaucoup d'exercices d'entraînement. Il en faut autant pour acquérir la capacité à interpréter et à écrire des rapports. Nous sommes fiers d'avoir, en Finlande et en Suède, un programme de formation structuré de la sorte, ainsi que des séminaires d'approfondissement de grande qualité (Niveau I, II et III). C'est vrai aussi de la plupart des pays européens. Des exigences de formation équivalentes sont vraies aussi, par exemple, pour l'évaluation neuropsychologique. Là comme partout, il est aussi nécessaire de se maintenir au courant des développements les plus récents et de compléter sa formation initiale: la science psychologique progresse rapidement. Nous devrions réfléchir pour savoir comment nous pouvons d'un côté nous défendre contre des critiques infondées, et de l'autre, garantir l'utilisation intégrée de procédures d'évaluation multiples (cf. Le cas de Sami, Small, 1973 ). Des conclusions erronées, des recommandations fallacieuses sont en fin de compte beaucoup plus coûteuses que des évaluations correctes, des conclusions adéquates et des indications pertinentes. On peut se demander pourquoi les psychologues cliniciens ne fondent pas leus raisonnements sur les résultats des recherches. La réponse ( Kubiszyn et al., 2000 ) est probablement que la quantité des recherches disponibles est tellement énorme, et techniquement si complexe, que bien peu de psychologues ont le temps et la possibilité de repérer, se procurer, lire, comprendre et intégrer ces arguments techniques à la fin d'une journée bien remplie. Dans la revue de questions que je présente, j'ai essayé de rassembler quelques éléments de justification. La bibliographie est, il est vrai, assez longue, mais elle représente une bonne introduction à ce domaine. J'ai mis en gras les titres qui me paraissent les plus importants, et tout clinicien qui chercherait à asseoir sa pratique de l'examen psychologique, ou obtenir des financements pour des recherches, est encouragé à lire ces textes de faç on méticuleuse. Enfin, il serait légitime de se demander quelles méthodes les cliniciens devraient utiliser, et particulièrement, qui est responsable de la formation des psychologues à ces méthodes. A cet égard, l'étude de Camara et al. (2000) fournit des renseignements détaillés sur les méthodes employées aujourd'hui par les psychologues cliniciens et les neuropsychologues aux États-Unis, et combien de temps ces méthodes nécessitent. Il est intéressant de voir que le MMPI est le test le plus utilisé en neuropsychologie. Des études similaires devraient être entreprises à travers le monde, mais il faut aussi poser la question de qui est responsable de l'enseignement de ces méthodes. Les universités, les associations de psychologues (syndicats), et/ou les différentes associations professionnelles. A cet égard, le système de formation continue à points des États-Unis est intéressant à étudier.