Sueciæ Magnæ totius orbis Regni antiquissimi, hodierna in sex Principales suas partes, Gothiam nempe, Sueciam propriam sive stricte sumptam, Nordlandiam, Finniam, Ingriam, Livoniam, earundemq3 subdivisionum, ac adjacentium insularum Geographica distinctio, ex optimis Auctorum descriptionibus collecta

Titre en bandeau supérieur Cette carte est signée par Gerhard (1652-1726) et Leonard Valk (vers 1675-1746), son fils. En revanche, elle ne porte pas la signature de Pieter Schenk (1660-1711), qui fut l'associé et le beau-frère de Gerhard Valk. Il est probable que la carte ait été publiée pour l...

Full description

Bibliographic Details
Format: Still Image
Language:Latin
Published: Valk, Gerhard 1700
Subjects:
Online Access:http://docnum.u-strasbg.fr/cdm/ref/collection/coll18/id/230
Description
Summary:Titre en bandeau supérieur Cette carte est signée par Gerhard (1652-1726) et Leonard Valk (vers 1675-1746), son fils. En revanche, elle ne porte pas la signature de Pieter Schenk (1660-1711), qui fut l'associé et le beau-frère de Gerhard Valk. Il est probable que la carte ait été publiée pour la première fois entre 1700 et 1726, année de la mort de Gerhard. La situation représentée sur la carte est pourtant plus ancienne. Il s'agit de la Suède dans son extension maximum de la fin du 17ème siècle (mises à part quelques principautés relevant du Saint-Empire, qui sont hors document). L'Ingrie et la Livonie, au sud du Golfe de Finlande (Sinus Finnicus), sont encore suédoise or, la Russie en avait entrepris la conquête en 1700 et a entrepris la fondation de Saint Petersbourg en 1703. Non seulement Saint Petersbourg, à l'embouchure de la "Nieva" (Neva), n'est pas sur la carte, mais la ville-forteresse suédoise qui l'avait précédée (Nyen ou Nyenschantz) l'est encore, alors qu'elle avait perdu son statut de capitale de l'Ingrie en 1656 et qu'elle avait été incendiée par les Suédois eux-mêmes en 1702. La carte est sensiblement étirée dans le sens nord-sud. Elle comprend de très nombreux noms de localités. A remarquer que le traitement de la Laponie est un peu différent du reste de la carte. C'est là que l'on trouve des notations qui ne sont pas des noms de localités et qui curieusement, sont la plupart du temps en français (mines de fer ou de cuivre, église, école, etc.). Il s'agissait sans doute de peupler cette partie relativement déserte de la Suède, mais cela témoigne peut-être d'une ancienne cartographie en français de cette région. Traces de néerlandais et de français