L'Aiguille du Midi (massif du Mont Blanc) : un site remarquable pour l'étude du permafrost des parois d'altitude
Le permafrost et ses modifications dans les parois rocheuses de haute montagne restent insuffisamment compris, en particulier du fait de la rareté des sites instrumentés. D'où l'intérêt de développer des recherches à l'Aiguille du Midi (3842 m), aux expositions et pentes variées, et d...
Main Authors: | , , , , , , , , , , , , , |
---|---|
Other Authors: | , , , , , , , , , |
Format: | Book Part |
Language: | French |
Published: |
HAL CCSD
2009
|
Subjects: | |
Online Access: | https://hal.science/halsde-00399799 https://hal.science/halsde-00399799/document https://hal.science/halsde-00399799/file/Coll_EDYTEM_8_Neige_et_Glace_de_Montagne_-_Deline.pdf |
Summary: | Le permafrost et ses modifications dans les parois rocheuses de haute montagne restent insuffisamment compris, en particulier du fait de la rareté des sites instrumentés. D'où l'intérêt de développer des recherches à l'Aiguille du Midi (3842 m), aux expositions et pentes variées, et dont les parois et galeries sont accessibles toute l'année. Dans le cadre du projet PermaNET, nous y suivons le régime thermique dans la roche, (i) avec 9 capteurs à un ou trois thermistors implantés jusqu'à 55 cm de profondeur (ii) par tomographie électrique résistive, sur la base de la relation température/résistivité du granite local (iii) par thermographie infrarouge sur les parois. Ces mesures sont complétées par deux stations météo automatiques mobiles, tandis qu'il est prévu l'installation de chaînes de thermistors d'une dizaine de mètres de profondeur. Ces données seront utilisées pour valider des modèles physiques ou construire des modèles statistiques de la distribution de la température de la roche et sa variabilité. Par ailleurs, un MNT à haute résolution réalisé à l'aide de laserscans terrestres longue et courte portées (pour les parois et dans les galeries respectivement) servira de support à la modélisation numérique (i) de la fracturation de la roche et de la circulation d'eau dans les fractures non saturées (ii) de la distribution 3D et de l'évolution des températures de subsurface. Enfin, le suivi de la face SE de l'Arête des Cosmiques et du Pilastre SE à l'aide d'un laserscan terrestre longue portée complète des datations cosmogéniques sur certaines parois pour documenter la morphodynamique passée et actuelle du site. |
---|