Résistance aux xénobiotiques et stress environnementaux dans les coelomocytes d'échinodermes du Saint-Laurent

RÉSUMÉ: Tous les organismes vivants ont la capacité de se débarrasser, dans une certaine mesure, des molécules toxiques grâce à leur système de biotransformation. Le mécanisme de résistance cellulaire aux xénobiotiques (MXR) permet d'expulser les molécules indésirables avant la biotransformatio...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Doussantousse, Émilie
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2012
Subjects:
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/722/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/722/1/Emilie_Doussantousse_fevrier2012.pdf
Description
Summary:RÉSUMÉ: Tous les organismes vivants ont la capacité de se débarrasser, dans une certaine mesure, des molécules toxiques grâce à leur système de biotransformation. Le mécanisme de résistance cellulaire aux xénobiotiques (MXR) permet d'expulser les molécules indésirables avant la biotransformation (phase 0) ou après (phase III). Il s'agit d'un véritable mécanisme de protection cellulaire de première ligne. Les mélanges toxiques de contaminants présents dans l'environnement peuvent compromettre ce mécanisme de défense lorsqu'ils interfèrent avec le transport de molécules indésirables par les protéines MXR. Dans ce cas, ils permettent aux substances toxiques normalement expulsées de s'accumuler dans la cellule. Les échinodermes de notre écosystème froid du Saint-Laurent ont un rôle écologique très important à jouer et peu d'études sont disponibles sur leur physiologie et leur toxicologie. Étant donné l'intérêt et l'importance des coelomocytes autant pour l'organisme (système circulatoire responsable, entre autres, du système immunitaire) que pour l'écotoxicologue (outils potentiels d'évaluation de la santé d'une population), nous avons étudié la résistance aux xénobiotiques dans ces cellules. L'objectif général de ce projet était d'étudier le mécanisme de résistance cellulaire aux xénobiotiques dans les coelomocytes de l'étoile de mer polaire Leptasterias polaris, de l'oursin vert Strongylocentrotus droebachiensis et du concombre de mer commun Cucumaria frondosa. Nous avons aussi relié l'activité MXR avec les stress environnementaux que sont la température et les contaminants. Dans un premier temps, nous avons pu établir la présence d'un mécanisme de protection cellulaire (MXR) dans les coelomocytes de L. polaris, de S. droebachiensis et de C. frondosa. Les résultats nous indiquent qu'il y a très probablement un transporteur de la famille des protéines associées à la résistance multiple (MRPs) et qu'au moins une deuxième protéine MXR est présente, peut être une P-glycoprotéine (Pgp). Nous avons utilisé deux méthodes ...