Modulation de la longévité et architecture du système de transfert des électrons chez les bivalves marins

RÉSUMÉ: La durée de vie des animaux varie grandement au sein du règne animal, et ce fait intrigue et captive les biologistes particulièrement depuis plusieurs décennies. Les mécanismes qui établissent et régissent la longévité sont pour la plupart méconnus, et maints efforts ont été mis en place pou...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Rodriguez, Enrique
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2021
Subjects:
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1937/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1937/1/Enrique_Rodriguez_janvier2021.pdf
Description
Summary:RÉSUMÉ: La durée de vie des animaux varie grandement au sein du règne animal, et ce fait intrigue et captive les biologistes particulièrement depuis plusieurs décennies. Les mécanismes qui établissent et régissent la longévité sont pour la plupart méconnus, et maints efforts ont été mis en place pour mieux saisir ce qui explique le processus du vieillissement. Parmi les théories mécanistiques ayant le mieux résisté au passage du temps se situe la théorie du vieillissement par le stress oxydant mitochondrial (MOSTA de par son acronyme anglais). Celle-ci lie la détérioration progressive de cette organelle centrale à la production d'énergie de la cellule, à une augmentation non contrôlée du stress oxydant sous la forme de génération d'espèces réactives de l'oxygène, entraînant des dommages à la structure et à l'ADN mitochondriaux, entraînant le vieillissement cellulaire et de l'organisme. L'objectif global de cette thèse était de décortiquer les liens entre architecture, fonctionnement et ajustement de la respiration mitochondriale, et les différences de longévité trouvées au sein d'organismes modèles du vieillissement, les bivalves marins. Ces mollusques démontrent en effet une variabilité au niveau de la durée de vie atteinte maximale, tant au sein de leurs espèces, qu'entre celles-ci : de 28 à 507 ans de longévité maximale, cet âge exceptionnel étant atteint par l'animal le plus longévif connu à ce jour, le quahog nordique Arctica islandica. Le contexte et le cadre de travail théorique sont présentés dans le chapitre I de cette thèse, qui se veut une introduction générale au domaine et aux hypothèses et prédictions qui suivent dans les trois chapitres expérimentaux qui y font suite. Dans le premier chapitre expérimental (chapitre II), nous avons questionné le lien entre la structure lipidique membranaire (conférant une résistance au stress oxydant), l'activité enzymatique des complexes du système de transport des électrons mitochondrial (ETS, acronyme anglais) et la longévité variable des populations Européennes ...