Communautés de dinoflagellés dans les ports à plus haut risque d'invasion de l'Arctique canadien
RÉSUMÉ: L'augmentation du trafic maritime dans l'Arctique canadien due aux changements globaux, à la diminution de la couverture de glace de mer et au développement économique va accroître les risques potentiels d'introduction d'espèces non indigènes (ENI) en augmentant les rejet...
Main Author: | |
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Format: | Other/Unknown Material |
Language: | French |
Published: |
2019
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Subjects: | |
Online Access: | https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1644/ https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1644/1/Fatma_Dhifallah_octobre2019.pdf |
Summary: | RÉSUMÉ: L'augmentation du trafic maritime dans l'Arctique canadien due aux changements globaux, à la diminution de la couverture de glace de mer et au développement économique va accroître les risques potentiels d'introduction d'espèces non indigènes (ENI) en augmentant les rejets d'eau et de sédiments de ballast et l'encrassement sur les coques des navires. De plus, les conditions environnementales dans certains ports de l'Arctique sont de plus en plus similaires à celles des ports d'origine des navires provenant des régions tempérées, réduisant ainsi les barrières environnementales et augmentant les risques d'introduction et de propagation d'ENI. Une fois établies, les ENI sont difficiles ou pratiquement impossible à éradiquer. La détection hâtive est donc essentielle pour diminuer les risques d'invasion. Le groupe des dinoflagellés compte parmi les organismes qui peuvent être introduits et peuvent causer des effets indésirables à l'écosystème. Cependant, le manque d'information sur les espèces indigènes peut être un obstacle pour la détection de nouvelles espèces, ce qui est le cas dans l'Arctique canadien. Dans ce contexte, ce projet vise à déterminer les communautés de dinoflagellés dans les ports à plus haut risque d'invasions de l'Arctique canadien dans le but d'établir une base de données et de détecter l'arrivée éventuelle d'ENI. Au total nous avons identifié 40 taxa appartenant à 8 familles dans les ports de Churchill (MB), Baie Déception (QC), Iqaluit et Milne Inlet (NU), dont 7 taxa qui produisent des toxines, provoquant des intoxications par phycotoxines paralysantes (IPP), par phycotoxines amnestiques (ASP) et par phycotoxines diarrhétiques (IDM). Les communautés de dinoflagellés étaient significativement différentes entre les quatre ports et dans le port de Churchill entre 2007 et 2015. Plusieurs facteurs peuvent influencer la composition de la communauté, tels que la profondeur et la période d'échantillonnage par rapport à la fonte de la glace de mer. La comparaison entre les communautés de ... |
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