Transport d'espèces de dinoflagellés potentiellement non-indigènes dans l'Arctique canadien, suite au déversement des eaux de ballast par un navire domestique

RÉSUMÉ: Le transport maritime et les rejets d’eau de ballast sont les principaux vecteurs de transport d’espèces non-indigènes (ENI) au Canada et dans le monde. En Arctique, le développement du secteur minier, associé à la diminution de la couverture de glace de mer, pourrait engendrer l’augmentatio...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Laget, Frédéric
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2017
Subjects:
Eau
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1342/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1342/1/Frederic_Laget_octobre2017.pdf
Description
Summary:RÉSUMÉ: Le transport maritime et les rejets d’eau de ballast sont les principaux vecteurs de transport d’espèces non-indigènes (ENI) au Canada et dans le monde. En Arctique, le développement du secteur minier, associé à la diminution de la couverture de glace de mer, pourrait engendrer l’augmentation du trafic maritime et donc une augmentation du risque d’introduction d’ENI. La Réglementation des Eaux de Ballast de la loi de 2001 sur la Marine Marchande du Canada contraint les navires internationaux entrant dans la Zone Économique Exclusive canadienne à réaliser un échange d’eau de ballast avant d’arriver au port de destination. Les navires domestiques canadiens sont exemptés de cette loi, mais certains réalisent volontairement un échange de ballast. Cette étude évalue le transport d’ENI de dinoflagellés dans l’est de l’Arctique canadien pendant la saison estivale de 2015, suite au déversement d’eaux de ballast par le navire domestique M/V Arctic qui voyage entre les ports de Québec et de Baie Déception et qui réalise des échanges volontaires dans les détroits de Jacques-Cartier (Site 1) et de Belle-Isle (Site 2). Nous avons évalué l’efficacité ou non à réduire le transport de dinoflagellés potentiellement non-indigènes par la réalisation d’un échange de ballast. Trois réservoirs ont été échantillonnés, un réservoir contrôle, un réservoir pour l’échange du Site 1 et un réservoir pour l’échange du Site 2. Avant l’arrivée à Baie Déception, ces trois réservoirs ont été échantillonnés afin de mesurer les densités de dinoflagellés qui seront déversées dans le port arctique, mais également de connaître quelles sont les espèces potentiellement non-indigènes à la région de Baie Déception. Les densités de dinoflagellés à l’intérieur des réservoirs contrôles ont fortement diminué entre le départ et l’arrivée (de 5 186 cellules.ml-1 à 149 cellules.ml-1 en juillet et de 462 cellules.ml-1 à 187 cellules.ml-1 en août), en raison du vieillissement des eaux de ballast et possiblement du manque de luminosité, de nutriments, mais ...