Wellerodus priscus, un chondrichthyen avec aiguillons pairs du dévonien moyen (Givétien) de l'État de New York, États-Unis

RÉSUMÉ: Récemment, plusieurs découvertes ont mené à la réorganisation des hypothèses classiques concernant la phylogénie des gnathostomes basaux. Dans le cas des chondrichthyens, le scénario, imprécis, pourrait être appelé à changer avec les récurrentes unions des acanthodiens aux chondrichthyens et...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Potvin-Leduc, Daniel
Format: Other/Unknown Material
Language:French
Published: 2017
Subjects:
Online Access:https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1330/
https://semaphore.uqar.ca/id/eprint/1330/1/Daniel_Potvin-Leduc_juin2017.pdf
Description
Summary:RÉSUMÉ: Récemment, plusieurs découvertes ont mené à la réorganisation des hypothèses classiques concernant la phylogénie des gnathostomes basaux. Dans le cas des chondrichthyens, le scénario, imprécis, pourrait être appelé à changer avec les récurrentes unions des acanthodiens aux chondrichthyens et le nombre grandissant de taxons identifiés comme chondrichthyens putatifs. Un nouveau Konzentrat-Lagerstätte du Dévonien moyen découvert à Cairo, N.Y., É.-U., a révélé plusieurs gnathostomes articulés, dont des spécimens du chondrichthyen Wellerodus priscus. Trois spécimens décomposés partiellement articulés ont été préparés et ont révélé une combinaison de traits anatomiques, dont des familles dentaires et suffisamment de spécimens pour caractériser une variation dans la morphologie dentaire qui confirme la correspondance du genre avec Antarctilamna. Wellerodus priscus présente de façon non ambiguë des aiguillons dorsaux et pectoraux, ainsi que de possibles aiguillons pré-pelviens. Les aiguillons sont caractérisés par une insertion superficielle et des crêtes composées d’une succession de nodosités, elles-même ornementées de crêtes longitudinales. Les aiguillons pectoraux sont plus courbés et présentent une rangée distale de denticules postérieurs. Les aiguillons pré-pelviens putatifs sont plus trapus et leur ornamentation plus simple. L’écaillure est composée d’écailles de type cténacanthe présentant des odontodes sub-parallèles. La diversité de l’écaillure couvre une variation dans l’organisation des odontodes au sein des écailles du corps et des écailles plates et arrondies, possiblement céphaliques, présentant un motif “étoilé”. La régionalisation dans l’écaillure implique un couvert d’écailles réduit au niveau de la tête, un corps couvert (flancs et dos) par des écailles de type cténacanthe et une transition au niveau pelvien vers des écailles plus plates avec crêtes. La taille relativement petite des spécimens (ca. 50 à 70 cm en longueur totale), l’état de décomposition dans la préservation des fossiles et ...