Characterization of mineral dust emitted from an actively retreating glacier in Yukon, Canada

La poussière minérale atmosphérique émise dans les régions arctiques peut modifier de manière significative le bilan énergétique de l'atmosphère nordique en diffusant et en absorbant la radiation. La poussière joue également un rôle important dans le cycle biogéochimique des métaux et peut avoi...

Full description

Bibliographic Details
Main Author: Bachelder, Jill
Other Authors: Hayes, Patrick
Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
Language:English
Published: 2019
Subjects:
Online Access:http://hdl.handle.net/1866/22446
id ftunivmontreal:oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/22446
record_format openpolar
institution Open Polar
collection Université de Montréal (UdeM): Papyrus
op_collection_id ftunivmontreal
language English
topic La poussière minérale
Nord du Canada
Chimie atmosphérique
Aérosols
Changement climatique
Mineral dust
Canadian North
Atmospheric chemistry
Aerosols
Climate change
Chemistry - Analytical / Chimie analytique (UMI : 0486)
spellingShingle La poussière minérale
Nord du Canada
Chimie atmosphérique
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Changement climatique
Mineral dust
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Atmospheric chemistry
Aerosols
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Chemistry - Analytical / Chimie analytique (UMI : 0486)
Bachelder, Jill
Characterization of mineral dust emitted from an actively retreating glacier in Yukon, Canada
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Nord du Canada
Chimie atmosphérique
Aérosols
Changement climatique
Mineral dust
Canadian North
Atmospheric chemistry
Aerosols
Climate change
Chemistry - Analytical / Chimie analytique (UMI : 0486)
description La poussière minérale atmosphérique émise dans les régions arctiques peut modifier de manière significative le bilan énergétique de l'atmosphère nordique en diffusant et en absorbant la radiation. La poussière joue également un rôle important dans le cycle biogéochimique des métaux et peut avoir des effets négatifs sur la qualité de l'air et la santé publique. L'impact des sources de poussière du Nord sur l'atmosphère et l'environnement peut changer rapidement, car le réchauffement du climat dans le Nord peut augmenter la production de poussière minérale et peut affecter les régions d'origine. Cependant, à l'heure actuelle, l'impact de ces changements est difficile à évaluer, car très peu d'études scientifiques effectuent des mesures directes des émissions de poussières minérales ainsi que des propriétés chimiques et microphysiques des poussières minérales dans les régions arctiques. Pour combler cette lacune, nous avons fait des mesures de la poussière minérale en juin 2017 et en mai 2018 près de l'Ä’äy Chù (rivière Slims), dans une vallée proglaciale du Yukon, qui est un site important des émissions de la poussière. Le changement climatique a eu de lourdes conséquences sur la vallée d'Ä'äy Chù. Le retrait rapide du glacier Kaskawulsh laissant le lit de la rivière exposé augmentant ainsi potentiellement sa surface érodable qui peut produire de la poussière. Nous avons collecté des échantillons d’aérosols (PM10 et poussières minérales déposées) dans toute la vallée Ä’äy Chù et avons enregistré des données météorologiques afin d’établir un lien entre des facteurs environnementaux et l’émission de poussières. Nous avons également utilisé une méthode quantitative pour analyser les métaux traces dans les poussières minérales par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS) afin de quantifier les métaux traces dans les échantillons de PM10, du sol et de poussières minérales déposées. Notre étude est la première à mener une caractérisation chimique et microphysique des poussières minérales émises directement par une source de poussière de haute latitude au Canada. L'analyse des données obtenues par un compteur de particules optiques (OPC) a indiqué à quelle heure des événements de poussière se sont produits pendant la journée, tandis qu'une analyse gravimétrique d'échantillons de filtres a montré des concentrations ambiantes entre 240 µg / m³ et 3 950 µg / m³ à la source des poussières. En outre, les seuils de qualité de l’air de l’Organisation de la Santé Mondial (OSM) ont été dépassés aux sites proches de la source de poussière, notamment au centre des visiteurs Thachäl Dhäl géré par Parcs Canada et à un site situé à proximité de la route de l’Alaska. Nous n'avons pas réussi à analyser nos échantillons en utilisant l'ablation au laser ICP-MS et l'ICP-MS à particule unique. Néanmoins, nous avons validé avec succès un protocole d'analyse ICP-MS d'échantillons digérés et avons ainsi pu appliquer cette technique à l'analyse de nos échantillons. L’analyse de la composition élémentaire par ICP-MS a révélé l’enrichissement en échantillons de PM10 de la composition des éléments mineurs et des éléments traces par rapport aux sols, généralement par un facteur de 1,5 à 2. De plus, une analyse SEM / EDS a démontré que les poussières émises se composent principalement de particules non sphériques composées d'agrégats minéraux d'argile aluminosilicate. Enfin, nous avons calculé le flux vertical de masse de particules, et nous avons utilisés le flux, la distribution de taille et la composition du PM10 afin d’évaluer plusieurs théories relatives au mécanisme prédominant d'émission de poussière qui se produit dans la vallée d'Ä'äy Chù. Airborne mineral dust emitted in Arctic regions can significantly alter the energy balance of the Northern atmosphere through scattering and absorption of radiation; dust also plays an important role in the biogeochemical cycling of metals and can have deleterious effects on air quality and public health. The impact of northern dust sources on the atmosphere and environment may change rapidly, as warming temperatures in the North can increase mineral dust production and source regions by inducing topographical changes due to rapid glacier ablation. However, at present, the impact of such changes is difficult to evaluate because there are very few scientific studies that perform direct field measurements of mineral dust emissions as well as of mineral dust chemical and microphysical properties in Arctic regions. To address this knowledge gap, we performed mineral dust measurement campaigns in June 2017 and May 2018 near the Ä’äy Chù (Slims River), within a proglacial valley in Yukon, Canada that has exhibited strong dust emissions. The Ä’äy Chù Valley has been impacted heavily by climate change, as the rapid retreat of the adjacent Kaskawulsh glacier, recently routed waters away from the river valley, leaving the riverbed exposed and thus potentially increasing its dust-producing erodible surface area. We have collected aerosol samples (PM10 and deposited mineral dust) throughout the Ä’äy Chù Valley, and have recorded weather data to establish a link between environmental factors and the emission of dust. We have also employed an efficient, quantitative method for analysis of trace metals in mineral dust via inductively coupled plasma mass spectrometry (ICP-MS) to quantify trace metals in PM10 samples, soil and in deposited mineral dust samples. Ours is the first field campaign to provide chemical and microphysical characterization of mineral dust emitted directly from a high-latitude dust source in Canada. Analysis of data obtained by an optical particle counter (OPC) indicated dust events occurred during both daylight and non-daylight hours, while gravimetric analysis of filter samples found ambient concentrations ranging between 240 µg/m3 and 3950 µg/m3 at the dust source during the course of the dust observation campaign. Furthermore, air quality thresholds of the World Health Organization (WHO) were exceeded at sites near the dust source, including at the Thachäl Dhäl Visitor’s Center run by Parks Canada and a site next to the Alaska Highway. We were unable to successfully analyze our samples using laser ablation ICP-MS and single particle ICP-MS. Nevertheless, we successfully validated a protocol for performing ICP-MS analysis of digested samples and were thus able to apply this technique to the analysis of our samples. Analysis of elemental composition via ICP-MS has revealed enrichment of minor and trace element content in ambient air samples as compared to soils and dust deposition, generally by a factor of 1.5 to 2. Moreover, SEM/EDS analysis has demonstrated that the emitted dust primarily consists of non-spherical particles composed of aluminosilicate clay mineral aggregates. Finally, we have calculated the vertical flux of particulate mass, and have used the flux, the size distribution, and the composition of both PM10 and soil samples to evaluate several theories related to the predominant dust emission mechanism that occurs in the Ä’äy Chù Valley.
author2 Hayes, Patrick
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author Bachelder, Jill
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publishDate 2019
url http://hdl.handle.net/1866/22446
long_lat ENVELOPE(-139.104,-139.104,60.749,60.749)
ENVELOPE(-138.537,-138.537,60.995,60.995)
geographic Arctic
Canada
Kaskawulsh Glacier
Slims River
Yukon
geographic_facet Arctic
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Kaskawulsh Glacier
Slims River
Yukon
genre Arctic
Arctique*
Climate change
glacier
glacier*
Alaska
Yukon
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op_relation http://hdl.handle.net/1866/22446
_version_ 1766350096877748224
spelling ftunivmontreal:oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/22446 2023-05-15T15:19:53+02:00 Characterization of mineral dust emitted from an actively retreating glacier in Yukon, Canada Bachelder, Jill Hayes, Patrick 2019-04 http://hdl.handle.net/1866/22446 eng eng http://hdl.handle.net/1866/22446 La poussière minérale Nord du Canada Chimie atmosphérique Aérosols Changement climatique Mineral dust Canadian North Atmospheric chemistry Aerosols Climate change Chemistry - Analytical / Chimie analytique (UMI : 0486) thesis thèse 2019 ftunivmontreal 2020-12-27T14:10:19Z La poussière minérale atmosphérique émise dans les régions arctiques peut modifier de manière significative le bilan énergétique de l'atmosphère nordique en diffusant et en absorbant la radiation. La poussière joue également un rôle important dans le cycle biogéochimique des métaux et peut avoir des effets négatifs sur la qualité de l'air et la santé publique. L'impact des sources de poussière du Nord sur l'atmosphère et l'environnement peut changer rapidement, car le réchauffement du climat dans le Nord peut augmenter la production de poussière minérale et peut affecter les régions d'origine. Cependant, à l'heure actuelle, l'impact de ces changements est difficile à évaluer, car très peu d'études scientifiques effectuent des mesures directes des émissions de poussières minérales ainsi que des propriétés chimiques et microphysiques des poussières minérales dans les régions arctiques. Pour combler cette lacune, nous avons fait des mesures de la poussière minérale en juin 2017 et en mai 2018 près de l'Ä’äy Chù (rivière Slims), dans une vallée proglaciale du Yukon, qui est un site important des émissions de la poussière. Le changement climatique a eu de lourdes conséquences sur la vallée d'Ä'äy Chù. Le retrait rapide du glacier Kaskawulsh laissant le lit de la rivière exposé augmentant ainsi potentiellement sa surface érodable qui peut produire de la poussière. Nous avons collecté des échantillons d’aérosols (PM10 et poussières minérales déposées) dans toute la vallée Ä’äy Chù et avons enregistré des données météorologiques afin d’établir un lien entre des facteurs environnementaux et l’émission de poussières. Nous avons également utilisé une méthode quantitative pour analyser les métaux traces dans les poussières minérales par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS) afin de quantifier les métaux traces dans les échantillons de PM10, du sol et de poussières minérales déposées. Notre étude est la première à mener une caractérisation chimique et microphysique des poussières minérales émises directement par une source de poussière de haute latitude au Canada. L'analyse des données obtenues par un compteur de particules optiques (OPC) a indiqué à quelle heure des événements de poussière se sont produits pendant la journée, tandis qu'une analyse gravimétrique d'échantillons de filtres a montré des concentrations ambiantes entre 240 µg / m³ et 3 950 µg / m³ à la source des poussières. En outre, les seuils de qualité de l’air de l’Organisation de la Santé Mondial (OSM) ont été dépassés aux sites proches de la source de poussière, notamment au centre des visiteurs Thachäl Dhäl géré par Parcs Canada et à un site situé à proximité de la route de l’Alaska. Nous n'avons pas réussi à analyser nos échantillons en utilisant l'ablation au laser ICP-MS et l'ICP-MS à particule unique. Néanmoins, nous avons validé avec succès un protocole d'analyse ICP-MS d'échantillons digérés et avons ainsi pu appliquer cette technique à l'analyse de nos échantillons. L’analyse de la composition élémentaire par ICP-MS a révélé l’enrichissement en échantillons de PM10 de la composition des éléments mineurs et des éléments traces par rapport aux sols, généralement par un facteur de 1,5 à 2. De plus, une analyse SEM / EDS a démontré que les poussières émises se composent principalement de particules non sphériques composées d'agrégats minéraux d'argile aluminosilicate. Enfin, nous avons calculé le flux vertical de masse de particules, et nous avons utilisés le flux, la distribution de taille et la composition du PM10 afin d’évaluer plusieurs théories relatives au mécanisme prédominant d'émission de poussière qui se produit dans la vallée d'Ä'äy Chù. Airborne mineral dust emitted in Arctic regions can significantly alter the energy balance of the Northern atmosphere through scattering and absorption of radiation; dust also plays an important role in the biogeochemical cycling of metals and can have deleterious effects on air quality and public health. The impact of northern dust sources on the atmosphere and environment may change rapidly, as warming temperatures in the North can increase mineral dust production and source regions by inducing topographical changes due to rapid glacier ablation. However, at present, the impact of such changes is difficult to evaluate because there are very few scientific studies that perform direct field measurements of mineral dust emissions as well as of mineral dust chemical and microphysical properties in Arctic regions. To address this knowledge gap, we performed mineral dust measurement campaigns in June 2017 and May 2018 near the Ä’äy Chù (Slims River), within a proglacial valley in Yukon, Canada that has exhibited strong dust emissions. The Ä’äy Chù Valley has been impacted heavily by climate change, as the rapid retreat of the adjacent Kaskawulsh glacier, recently routed waters away from the river valley, leaving the riverbed exposed and thus potentially increasing its dust-producing erodible surface area. We have collected aerosol samples (PM10 and deposited mineral dust) throughout the Ä’äy Chù Valley, and have recorded weather data to establish a link between environmental factors and the emission of dust. We have also employed an efficient, quantitative method for analysis of trace metals in mineral dust via inductively coupled plasma mass spectrometry (ICP-MS) to quantify trace metals in PM10 samples, soil and in deposited mineral dust samples. Ours is the first field campaign to provide chemical and microphysical characterization of mineral dust emitted directly from a high-latitude dust source in Canada. Analysis of data obtained by an optical particle counter (OPC) indicated dust events occurred during both daylight and non-daylight hours, while gravimetric analysis of filter samples found ambient concentrations ranging between 240 µg/m3 and 3950 µg/m3 at the dust source during the course of the dust observation campaign. Furthermore, air quality thresholds of the World Health Organization (WHO) were exceeded at sites near the dust source, including at the Thachäl Dhäl Visitor’s Center run by Parks Canada and a site next to the Alaska Highway. We were unable to successfully analyze our samples using laser ablation ICP-MS and single particle ICP-MS. Nevertheless, we successfully validated a protocol for performing ICP-MS analysis of digested samples and were thus able to apply this technique to the analysis of our samples. Analysis of elemental composition via ICP-MS has revealed enrichment of minor and trace element content in ambient air samples as compared to soils and dust deposition, generally by a factor of 1.5 to 2. Moreover, SEM/EDS analysis has demonstrated that the emitted dust primarily consists of non-spherical particles composed of aluminosilicate clay mineral aggregates. Finally, we have calculated the vertical flux of particulate mass, and have used the flux, the size distribution, and the composition of both PM10 and soil samples to evaluate several theories related to the predominant dust emission mechanism that occurs in the Ä’äy Chù Valley. Doctoral or Postdoctoral Thesis Arctic Arctique* Climate change glacier glacier* Alaska Yukon Université de Montréal (UdeM): Papyrus Arctic Canada Kaskawulsh Glacier ENVELOPE(-139.104,-139.104,60.749,60.749) Slims River ENVELOPE(-138.537,-138.537,60.995,60.995) Yukon