Alimentation et athérosclérose

• Main Author: Dubreuil, Eloi
• Other Authors: Université de Lorraine, Block, Jean-Claude
• Format: Thesis
• Language: French
• Published: 2013
• Subjects: .; 615; esquimaude
• Online Access: http://docnum.univ-lorraine.fr/public/BUPHA_T_2013_DUBREUIL_ELOI.pdf

L'athérosclérose est une pathologie causée par des remaniements de l'intima des artères de gros et moyen calibre. Ils se manifestent par une accumulation locale de lipides, de glucides complexes, de sang et de produits sanguins, de tissu fibreux et de dépôt calcaires, et s'accompagnent de modifications de la media. L'athérosclérose est à l'origine d'une grande partie des pathologies cardiovasculaires causées par la présence des plaques d'athérome dont la rupture entraine des complications thrombo-emboliques. De nombreux facteurs de risque cardiovasculaires ont été identifiés, mais des incertitudes demeurent quant aux mécanismes impliqués dans le développement de l'athérosclérose et de ses complications. Certains facteurs de risques, reconnus par la Haute autorité de santé, servent à évaluer le risque cardiovasculaire. D'autres, émergents ou peu fiables, ne sont pas utilisés en routine par les praticiens. Plusieurs études épidémiologiques attribuent à l'environnement une part importante dans le développement de l'athérosclérose. L'alimentation est mise en avant dans la quasi-totalité de ces études. Des recherches ont été conduites dans le domaine de la nutrition, dans le but d'établir un modèle alimentaire adéquat pour la prévention des maladies cardiovasculaires. L'analyse indépendante des constituants de l'alimentation révèle le caractère nocif d'un excès d'acides gras trans, d'acides gras saturés à longue chaîne, de glucides entraînant une charge glycémique élevée, de fructose, et d'alcool. Sont également nocifs un déficit d'acides gras oméga 3 par rapport aux acides gras omégas 6, un déficit en certains minéraux et vitamines. Par contre, certains éléments non essentiels au métabolisme protègent du risque cardiovasculaire : fibres, polyphénols, et alcool (en quantité inférieure à 72 grammes par jour). L'étude des régimes alimentaires de populations à faible risque cardiovasculaire (Okinawaienne, méditerranéenne, Esquimaude.) concordent avec les observations précédentes. Elle a conduit à reconnaître que le régime dit méditerranéen est un régime alimentaire protecteur du risque cardiovasculaire aisément applicable en France. Le programme national nutrition santé (PNNS) s'en est d'ailleurs fortement inspiré et les recommandations de ce programme peuvent servir de modèle global pour une nutrition favorisant une bonne santé cardiovasculaire. Non disponible / Not available