Essai d'analyse de trois langues polysynthétiques
Cette thèse explore la réalité sous-jacente à un aphorisme d'Edward Sapir voulant que certaines langues aient des mots plus longs que d'autres et que la longueur des mots est déterminée par le « génie » de ces langues. Cet aphorisme est à l'origine du terme « polysynthétique » que l...
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2018
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ftunivlavalcorp:oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23211 2024-06-23T07:52:31+00:00 Essai d'analyse de trois langues polysynthétiques Bourcier, André Duffley, Patrick J. Pattee, Joseph 2018-04-18T21:26:46Z xi, 523 p. application/pdf https://hdl.handle.net/20.500.11794/23211 fre fre 28466 http://hdl.handle.net/20.500.11794/23211 TC-QQLA-28466 http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 P 25.5 UL 2012 B767 Siglit (Dialecte) -- Morphologie Gwich'in (Langue) -- Morphologie Innu-Montagnais (Langue). -- Morphologie Canada (Nord) -- Langues Psychomécanique du langage thèse de doctorat COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat 2018 ftunivlavalcorp https://doi.org/20.500.11794/23211 2024-05-27T23:52:33Z Cette thèse explore la réalité sous-jacente à un aphorisme d'Edward Sapir voulant que certaines langues aient des mots plus longs que d'autres et que la longueur des mots est déterminée par le « génie » de ces langues. Cet aphorisme est à l'origine du terme « polysynthétique » que l'on trouve aussi bien en typologie (Sapir 1921) que dans des études plus formelles (Baker 1996). Nous proposons que la définition du terme « polysynthétique » s'appuie sur la variation des champs d'application de la morphologie et de la syntaxe, tant au niveau des unités qu'au niveau des procédés qui permettent la construction des mots dans ces langues. Nous proposons aussi que cette variation s'inscrit dans des limites précises susceptibles d'être modélisées. À partir d'une analyse comparative d'un grand nombre de constructions lexicales et syntaxiques dans trois langues dites polysynthétiques (siglitun, innuaiamûn et gwich'in) appartenant à trois familles linguistiques distinctes (eskaléoute, algonquienne et athabaskane), nous présentons un modèle dynamique qui offre une interprétation plausible de la construction des mots polysynthétiques et de l'évolution du « génie » de ces langues. Doctoral or Postdoctoral Thesis eskaléoute* montagnais Université Laval: CorpusUL Canada |
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Cette thèse explore la réalité sous-jacente à un aphorisme d'Edward Sapir voulant que certaines langues aient des mots plus longs que d'autres et que la longueur des mots est déterminée par le « génie » de ces langues. Cet aphorisme est à l'origine du terme « polysynthétique » que l'on trouve aussi bien en typologie (Sapir 1921) que dans des études plus formelles (Baker 1996). Nous proposons que la définition du terme « polysynthétique » s'appuie sur la variation des champs d'application de la morphologie et de la syntaxe, tant au niveau des unités qu'au niveau des procédés qui permettent la construction des mots dans ces langues. Nous proposons aussi que cette variation s'inscrit dans des limites précises susceptibles d'être modélisées. À partir d'une analyse comparative d'un grand nombre de constructions lexicales et syntaxiques dans trois langues dites polysynthétiques (siglitun, innuaiamûn et gwich'in) appartenant à trois familles linguistiques distinctes (eskaléoute, algonquienne et athabaskane), nous présentons un modèle dynamique qui offre une interprétation plausible de la construction des mots polysynthétiques et de l'évolution du « génie » de ces langues. |
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28466 http://hdl.handle.net/20.500.11794/23211 TC-QQLA-28466 |
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