Contribution à l’étude de la tourbe comme moyen de prospection géochimique dans le comté d’Arjeplog (Laponie suédoise)

• Main Author: Friedli, Roland E.
• Other Authors: Jaffe, Felice
• Format: Doctoral or Postdoctoral Thesis
• Language: French
• Published: Université de Genève 1980
• Subjects: info:eu-repo/classification/ddc/550; Arctique*; Laponie
• Online Access: https://archive-ouverte.unige.ch/unige:173482; https://doi.org/10.13097/archive-ouverte/unige:173482

Cette étude a été réalisée dans une région située à 30 km au sud du cercle polaire, dans le comté d'Arjeplog en Laponie suédoise. Cette région se trouve dans un environnement typique, de morphologie et de climat arctiques, dans lequel des tourbières, qui occupent le 40 % de la surface, et une couverture morainique importante masquent presque entièrement les affleurements de roches précambriennes sous-jacentes. Le but de l'étude a été d'examiner le comportement des éléments en trace dans la tourbe pour en comprendre les mécanismes de distribution physico-chimique, pour établir si la présence assez fréquente de concentrations anormales peut être employée d'une façon rapide et systématique en prospection minière. Pendant deux campagnes de terrain, 2.000 échantillons de tourbe ont été récoltés à la surface et dans les profils verticaux de tourbières, ainsi que des échantillons dans les sols et dans l'eau à proximité. Ces échantillons ont été analysés, pour 25 éléments majeurs et en trace, par le Service Géologique de Suède. L'interprétation de ces données analytiques a été effectuée par la méthode de l'analyse multivariée à l'aide de l'ordinateur Univac 1108 de l'Université de Genève. L'analyse en mode R (regroupement des variables) a été utilisée pour mettre en évidence des minéralisations possibles et pour prévoir la suite des travaux de prospection. L'analyse en mode Q (regroupement des échantillons) a été utilisée pour tenter de comprendre les processus de concentration qui existent dans la tourbe et qui ne peuvent pas être observés directement sur le terrain. Par la suite, cinq régions particulières ont été examinées en détail pour l'intérêt qu'elles présentaient, soit à cause de minéralisations déjà connues de cuivre, soit à cause d'indices et d'anomalies géochimiques d'ordre régional, pour mieux en saisir leur nature et leur origine. Dans ces régions, on a étudié en détail les anomalies de haute priorité surtout, c'est-à-dire celles qui présentaient un intérêt pour la prospection. Cette étude détaillée a ...