Summary: | Across the central coast of Alaska’s North Slope, human-polar bear interactions concern both industry andwildlife managers alike. In response to sea ice reductions due to climate change, parturient polar bears (Ursus maritimus) in the Southern Beaufort Sea subpopulation are increasingly accessing coastal topography for suitable denning habitat. Land-denning bears are more susceptible to anthropogenic stressors, chiefly in areas with high levels of energy exploration, extraction, and production. For over 30 years, denning polar bears in the Southern Beaufort Sea subpopulation have been monitored directly or through opportunistic observations. Scientists have opportunistically recorded polar bear responses to aircraft, snow machines, track vehicles, heavy machinery, trucks, dogs, and humans afoot within the denning area. The long-term nature of this work and associated human-bear interaction observations represent a unique dataset that provides insight to wildlife managers into the way polar bears have responded to anthropogenic stimuli in active oil fields. Our objective here is to analyze the different disturbance stimuli at den sites and the associated bear responses. To do so, we subdivided potential stimuli into four groups based on the size, noise levels, and motion of each. Both field notes and video recordings of interactions were analyzed and ranked by response intensity where available. We found significant probabilities for disturbance among all stimulus classes, with aircraft showing the highest potential for initiating den abandonment. However, while all human activities elicited varying degrees of response, the overall response intensity was less than anticipated, even under high-use scenarios. Our data indicate that the current guideline of a 1.6 km (1 mile) buffer zone effectively minimizes disturbance to denning polar bears. These data will provide both wildlife managers and industry with information that can be used to promote polar bear conservation through minimizing disturbance and informing the development of alternativeactions for dealing with bears denned near industrial activity. Le long de la côte centrale de la North Slope de l’Alaska, les interactions entre les humains et les ours polaires concernent tant l’industrie que les gestionnaires de la faune. En raison de la réduction de la glace de mer découlant du changement climatique, les ourses polaires parturientes (Ursus maritimus) faisant partie de la sous-population du sud de la mer de Beaufort optent de plus en plus souvent pour la topographie côtière pour trouver un habitat adéquat de mise bas. Les ourses aux tanières maternelles côtières sont plus sensibles aux agents stressants anthropiques, surtout dans les aires exigeant beaucoup d’énergie pour l’exploration, l’extraction et la production. Depuis plus de 30 ans, la sous-population d’ourses polaires en tanières du sud de la mer de Beaufort fait l’objet d’une surveillance directe ou d’observations fortuites. Opportunément, les scientifiques ont réussi à consigner la réaction d’ours polaires aux aéronefs, aux motoneiges, aux véhicules à chenilles, à la machinerie lourde, aux camions, aux chiens et aux humains à pied traversant les aires de tanières. La nature à long terme de ce travail et l’observation des interactions connexes entre les humains et les ours fournissent un ensemble de données unique qui permet aux gestionnaires de la faune d’obtenir des connaissances sur la façon dont les ours polaires réagissent aux stimuli anthropiques dans les champs pétrolifères actifs. Notre objectif consiste à analyser les différents stimuli de perturbation aux aires de tanières et les réactions connexes des ourses. Pour ce faire, nous avons subdivisé les stimuli potentiels en quatre groupes, en fonction de l’ampleur, du niveau sonore et du déplacement de chacun. Nous avons analysé les notes prises sur le terrain et les enregistrements vidéo des interactions, et les avons classés en fonction de l’intensité de la réaction, lorsque celle-ci était apparente. Nous avons constaté d’importantes probabilités de perturbation au sein de toutes les classes de stimuli, les aéronefs présentant les plus grandes possibilités d’abandon des tanières. Cependant, bien que toutes les activités humaines aient entraîné des réactions de degrés variés, l’intensité de la réaction globale était moindre que prévu, même pour les scénarios de grande utilisation. Selon nos données, la directive actuelle faisant appel à une zone tampon de 1,6 km (1 mille) minimise efficacement la perturbation des ourses polaires en tanières. Grâce à ces données, les gestionnaires de la faune et l’industrie disposeront d’information dont ils pourront se servir pour promouvoir la conservation des ours polaires, et ce, en minimisantles perturbations et en éclairant l’élaboration de mesures de rechange pour s’attaquer à la question des ourses dont la tanière setrouve près d’activités industrielles.
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