Summer Climatic Moisture Balances for Yukon Xerophytic Grassland Slopes and Their Late-Wisconsinan Counterparts: Are Present-Day Grasslands Beringian Relicts?

Summer climatic moisture balances (precipitation vs. potential evapotranspiration) for topographic slopes favored by present-day xerophytic boreal grasslands (SSW aspects with 61% – 65% gradients) in southwest Yukon were compared to their unglaciated late-Wisconsinan (14 000 – 12 000 cal yr BP) Beri...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Author: Strong, Wayne L
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2018
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67753
Description
Summary:Summer climatic moisture balances (precipitation vs. potential evapotranspiration) for topographic slopes favored by present-day xerophytic boreal grasslands (SSW aspects with 61% – 65% gradients) in southwest Yukon were compared to their unglaciated late-Wisconsinan (14 000 – 12 000 cal yr BP) Beringian counterparts. The purpose was to determine whether present-day grasslands are ecologically plausible Beringian relicts or analogues. The Beringian climate was represented by meteorological stations with average July temperatures 4˚C colder than those of present-day grassland areas; all were from Arctic locations. The most commonly occupied grassland slopes received maximum local solar radiation and likely represented the warmest topographic positions in the landscape. Their summer evapotranspiration demands exceeded the 200 mm moisture supply by 189 mm. The same slopes had late-Wisconsinan summer moisture balances of −57 to −101 mm because of colder and shorter growing seasons. Moisture balances for late-Wisconsinan SSW slopes were similar to those of present-day WNW – NW aspects, which do not support grasslands. Differences in moisture deficits indicated present-day xerophytic grasslands were improbable Beringian in situ relicts or analogues. Alternatively, it was hypothesized that present-day Calamagrostis purpurascens communities developed during the Holocene Thermal Maximum (11 000 – 9000 cal yr BP), whereas Hesperostipa comata communities formed less than 3000 years ago after postglacial migration of the species from central North America. Le bilan hydrique climatique pour la saison d’été (précipitations moins évapotranspiration potentielle) des pentes topographiques favorisées par les herbages boréaux xérophytes actuels (aspects SSO avec pentes de 61 % à 65 %) dans le sud-ouest du Yukon a été comparé à celui de leurs homologues béringiens dénués de glace du Wisconsinien tardif (de 14 000 à 12 000 années cal. BP). L’objectif consistait à déterminer si les herbages actuels sont des relictes béringiens écologiquement plausibles ou des analogues. Le climat béringien a été représenté par des stations météorologiques avec des températures moyennes de 4 ˚C plus froides en juillet que celles des zones d’herbages actuelles. Tous les emplacements étaient dans l’Arctique. Les pentes d’herbages les plus couramment occupées recevaient un rayonnement solaire local maximal et représentaient vraisemblablement les positions topographiques les plus chaudes du paysage. Pendant l’été, leurs demandes d’évapotranspiration ont dépassé l’apport d’humidité de 200 mm dans une mesure de 189 mm. Pour les mêmes pentes, le bilan hydrique du Wisconsinien tardif pour la saison d’été s’établissait de - 57 mm à - 101 mm en raison des températures plus froides et des saisons de croissance plus courtes. Le bilan hydrique des pentes SSO du Wisconsinien tardif ressemblait à celui des aspects ONO-NO actuels, qui ne peuvent pas soutenir les herbages. Les différences en matière de déficit hydrique indiquaient que les herbages xérophytiques actuels étaient d’improbables relictes béringiens in situ ou des analogues. Autrement, on a supposé que les communautés actuelles de Calamagrostis purpurascens se sont formées pendant le maximum thermique de l’Holocène (de 11 000 à 9 000 années cal. BP), tandis que les communautés de Hesperostipa comata se sont formées il y a moins de 3 000 ans, après la migration postglaciaire des espèces du centre de l’Amérique du Nord.