Challenges in the Assessment of Inuit Food Security

In the past few years, food security survey modules have been widely used to assess Inuit food access. However, these modules were not originally designed for use in mixed economies where both purchased and country (hunted, fished, and gathered) foods contribute to peoples’ diets. These methods have...

Full description

Bibliographic Details
Published in:ARCTIC
Main Author: Ready, Elspeth
Format: Article in Journal/Newspaper
Language:English
Published: The Arctic Institute of North America 2016
Subjects:
Online Access:https://journalhosting.ucalgary.ca/index.php/arctic/article/view/67619
Description
Summary:In the past few years, food security survey modules have been widely used to assess Inuit food access. However, these modules were not originally designed for use in mixed economies where both purchased and country (hunted, fished, and gathered) foods contribute to peoples’ diets. These methods have been extensively tested and modified for use in Alaska, but research conducted in the Canadian Arctic has not been rigorously evaluated. This paper examines the validity of a modified version of the commonly used USDA Household Food Security Survey Module for assessing the food security of Inuit households in Kangiqsujuaq, Nunavik. The data come from 110 household surveys that were collected as part of an extended ethnographic project in the community. Rasch modeling of the food security module results indicates that, even with modifications that make reference to country food, the module assesses only the dimension of food security related to material wealth. Household income is a contributing factor for country food access, because it is important for access to harvesting equipment; however, other factors related to country food harvesting may affect the reliability of some food security module questions. Consequently, studies that assess Inuit food access using only standard survey modules may misrepresent how Inuit experience food insecurity, which is a serious concern given the current food crisis among Inuit in Canada. Assessment tools that provide reliable and valid assessments of country food access, specifically including traditional knowledge and social support networks, need to be developed. Au cours des dernières années, les modules de questionnaires portant sur la sécurité alimentaire ont beaucoup été utilisés dans le but d’évaluer l’accès aux aliments par les Inuits. Cependant, ces modules s’appliquent mal aux économies mixtes caractérisées par des régimes alimentaires composés de nourriture achetée et de nourriture traditionnelle (produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette). Ces méthodes ont été rigoureusement mises à l’épreuve et modifiées afin d’être employées en Alaska. Toutefois, les recherches effectuées dans l’Arctique canadien n’ont pas été évaluées minutieusement. Le présent article examine l’utilité d’une version modifiée du Household Food Security Survey Module développé par l’USDA, un type de questionnaire couramment utilisé, afin d’évaluer la sécurité alimentaire des ménages inuits à Kangiqsujuaq, au Nunavik. Les données analysées émanent de 110 ménages sondés dans le cadre d’une étude ethnographique prolongée. Les résultats montrent que, malgré certaines modifications portant spécifiquement sur la nourriture traditionnelle, le module ne mesure que la dimension de la sécurité alimentaire liée à la richesse matérielle. Cette dernière facilite l’accès à la nourriture traditionnelle en favorisant l’accès aux équipements de chasse. Toutefois, d’autres facteurs liés à l’accès à la nourriture traditionnelle peuvent influer sur la fiabilité de certaines questions du module. En conséquence, les études qui évaluent la sécurité alimentaire des Inuits en ne se basant que sur le questionnaire portant sur la sécurité alimentaire risquent de mal représenter l’insécurité alimentaire telle que perçue par les Inuits. Ce problème est préoccupant étant donné la crise d’accès à la nourriture qui prévaut actuellement chez les Inuits du Canada. Des outils de recherche permettant de mieux évaluer l’accès à la nourriture traditionnelle devront être développés, en particulier en ce qui a trait aux connaissances traditionnelles et aux réseaux d’entraide sociaux.