Summary: | Oil and gas exploration conducted in the 1970s left a legacy of abandoned test wells with sumps, containing drilling waste, in the Mackenzie Delta region of Canada’s Northwest Territories. One to two years after the wells were decommissioned, a set of sites were seeded with non-native grasses and fertilized to test whether these treatments could accelerate vegetation recovery and prevent erosion. We sampled seeded and unseeded sumps and adjacent tundra vegetation in the Mackenzie Delta region three decades later to examine the impact of post-disturbance seeding treatments on site recovery. Plant species composition and environmental data were collected at 12 sump sites (6 seeded and fertilized and 6 unseeded and unfertilized) in lowland and upland tundra. Multivariate analyses using NMDS and perMANOVA indicated that in the lowlands, seeding and fertilization treatments had small but significant effects on plant species composition that differentiated seeded from unseeded sump caps. Plant communities on sump caps for all treatment types were significantly different from surrounding undisturbed tundra, even after more than 30 years of recovery. Seeded non-native grasses were found on both seeded and unseeded sumps, but not in the surrounding undisturbed tundra. Undisturbed tundra appears resistant to the spread of introduced agronomic grasses, but disturbed areas, such as sumps, provide areas of suitable habitat where non-native plants can persist. L’exploration pétrolière et gazière effectuée dans les années 1970 a laissé des puits abandonnés et des bassins à boue contenant des résidus de forage dans la région du delta du Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest au Canada. Un à deux ans après que les puits ont été mis hors service, un ensemble de sites a été fertilisé et ensemencé avec des graminées non indigènes afin de vérifier si ces traitements pouvaient accélérer le rétablissement de la végétation et empêcher l’érosion du sol. Dans le but d’examiner l’incidence des traitements d’ensemencement sur la récupération des sites après trois décennies, nous avons échantillonné des bassins à boue ensemencés et non ensemencés, ainsi que la végétation de la toundra adjacente non perturbée dans la région du delta du Mackenzie. Sur 12 sites de bassins à boue (six sites ensemencés et fertilisés et six sites non ensemencés et non fertilisés) situés en basse et haute toundra arctique, des données environnementales ont été récoltées et des relevés de végétation ont été effectués. Les analyses multivariées (NMDS et perMANOVA) ont indiqué que les traitements d’ensemencement et de fertilisation ont eu un impact petit, mais significatif sur les communautés végétales au sommet des bassins à boue en basse toundra arctique. Les communautés végétales présentes au sommet des bassins à boue de tous types étaient significativement différentes de celles trouvées dans la toundra non perturbée environnante, même plus de 30 ans après l’abandon des puits. De plus, des graminées non indigènes ont été trouvées sur les bassins à boue ensemencés et non ensemencés, mais pas dans la toundra adjacente non perturbée. La toundra non perturbée semble résistante à la propagation d’espèces introduites de graminées, alors que les zones perturbées telles que les bassins à boue fournissent des habitats plus favorables à la persistance de plantes non indigènes.
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